Au Gan en Israël
En Israël des enfants du Gan font leur menage de Pessah et organisent un Seder |
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![]() | ?Berov Am Hadrat Male?h? Le Beth Hamidrach s?associe aux batei midrachot du 19ème |
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AUSSI PARADOXAL que cela puisse paraître, l’une des inventions
les plus coercitives du régime démocratique est certainement
celle de la « liberté d’expression » ! En effet, n’est-ce
pas là le moyen le plus efficace pour maintenir l’ordre public que
de laisser ainsi circuler la parole à l’intérieur des limites assurant
la pérennité de ce même système ? Et si tel est le cas, l’aliénation de
toute révolte ne consiste-t-elle pas justement en son extériorisation
et en sa mise en spectacle ? Car que peut-il bien rester du monstre
– littéralement celui que l’on « montre » – après avoir été ainsi exhibé,
rendu public, c’est-à-dire « plébiscité » ?
Vers la liberté
Ainsi que nous l’avons déjà évoqué
au sujet de la mitsva du « Kiddouch
ha’Hodech » (la sanctification
du temps lunaire), si la
Sortie d’Egypte constitue bel et
bien une libération, c’est en ce
sens qu’elle fit tomber le cadre
conceptuel dans lequel évoluait
alors la civilisation la plus mystérieuse
de tous les temps : celle
qui savait encore communiquer
avec les forces présentes au sein
de la création et qui, pour cette
même raison, développa une
puissance idolâtre hors du commun…
Quelques petits aperçus sur les dix plaies d’Egypte pour alimenter votre repas
du « Séder »…
1. Le sang – « Dam »
La plaie du sang ne
frappa pas seulement
les liquides.
Au contraire :
même le bois et
la pierre dont
étaient faits
les objets des
Egyptiens se
t r ansformè –
rent en sang !
Par exemple,
quand ils désiraient
s’asseoir sur
une chaise ou sur
une pierre, ou bien s’ils
voulaient s’allonger sur leur
lit pour se reposer, les Egyptiens
ressentaient alors immédiatement
une curieuse humidité…
avant de s’apercevoir soudain
qu’ils étaient couchés dans le
sang !
Le jeûne des premiers-nés n’apparaît en
effet à aucun endroit du Talmud de
Babylone. Sa mention la plus formelle
figure dans la « Massé’het Sofrim », l’un des
« petits Traités » du Talmud justement considéré
avec une importance moindre que les
autres enseignements talmudiques. On peut
y lire les lignes suivantes dans lesquelles,
à travers une « permission » de jeûner, est
aussi mentionnée la coutume du « jeûne des
premiers nés » alors déjà observée : « C’est
pourquoi on ne prononcera pas des supplications
pendant tous les jours de Nissan et
on ne jeûnera pas jusqu’à ce que s’écoule le
mois de Nissan, hormis les premiers-nés qui
jeûnent la veille de Pessa’h et les personnes
délicates, pour qu’elles puissent consommer
la matsa au soir avec appétit » (chapitre 21,
3).
BIEN QUE le fait de manger la
veille de Yom Kippour ou
de manger du pain le jour
du Chabbat constitue
selon certains
une mitsva de la
Torah (voir Min’hat
‘Hinoukh, mitsva
313, 9),
dans ces
deux cas
pourtant, ce n’est
pas tant la nourriture
elle-même qui
constitue l’essentiel
de la mitsva (‘heftsa),
mais l’action de
l’homme (gavra) qui
la consomme.
De même, à
chaque fois
que nous
p r e n o n s
place dans la Soucca
pour y consommer
un kazaït de pain, la
mitsva ne concerne
pas tant le pain lui-même (‘heftsa)
que l’homme (gavra) qui s’en
nourrit. A l’époque du Temple en
revanche, la viande des Kodechim
(les sacrifices) constituait en soi
l’objet même de la mitsva (‘heftsa).
Elle pénétrait ainsi dans le corps
de celui qui la consommait, et non
seulement le faisait vivre, mais
elle lui apportait la haute dimension
de sainteté attachée alors à cet
aliment.
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Par Rav Benitah |
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