VAYE’HI

Il est intéressant de noter, remarque Rav Zalman Sorotzkin, que cette paracha, qui relate la mort de Ya‘aqov, est intitulée Waye‘hi (« il vécut »). De même, celle qui rend compte de la mort de Sara est ‘Hayei Sara (« la vie de Sara »), comme pour marquer le fait que la vie et la mort ne constituent pas des notions opposées.

Noa’h, un homme, juste, intègre…

"Elé toldot Noa’h : Noa’h".
A propos du verset : « Ceci est la descendance de Noa’h – élé toldot Noa’h : Noa’h était un homme juste, intègre dans ses générations ; Noa’h s’acheminait avec D.ieu » (Béréchit 6, 9), l’auteur du Or ha’Haïm, le rav ‘Haïm Ben Attar s’interroge : « L’emploi du terme "ceci" indiquant une exclusion [c’est-à-dire : « ceci mais pas cela »], il y a lieu de penser, écrit-il, que le verset cherche à décrier [puisqu’il les exclut] les hommes de la génération de Noa’h.

L’arc-en-ciel : un appel à « refermer le cercle »

 « Ceci est le signe de l’alliance que Je place entre Moi et vous […] pour les générations, à jamais. J’ai mis Mon arc dans le nuage ; il sera signe d’alliance entre Moi et la terre […] et les eaux ne deviendront plus un déluge… »

Après avoir mis fin au déluge et avoir enjoint de quitter l’arche aux rescapés du premier génocide de l’histoire, Hachem établit Son alliance avec Noa‘h et l’humanité « renaissante ».

La bénédiction des jeunes mariés

C’est lors du récit de la Création du monde, que nous assistons à la toute première bénédiction divine, celle que le Tout-puissant réserva au dernier couple de l’univers à avoir vu le jour : celui de l’homme et de la femme. L’occasion donc de revenir sur ce que l’on a la coutume d’appeler « la bénédiction des jeunes mariés » (Birkat ‘Hatanim)…