Voilà cinquante ans : le drame du bateau clandestin « Égoz »

C’est dans la nuit du 11 au 12 janvier 1961 qu’une petite embarcation de pêche appareilla depuis la plage marocaine de Al-Hoceima en prenant le cap, droit au nord, vers le port de Gibraltar. À bord, outre les quatre membres de l’équipage espagnol et un délégué du Mossad : dix familles juives marocaines – en tout 42 hommes, femmes et enfants – ayant entamé la seconde étape d’un voyage vers Israël qui se termina malheureusement par un terrible naufrage sur une mer déchaînée. Malgré les secours maritimes dépêchés dans le secteur dès le premier signal de détresse du « Égoz », tous ses passagers se noyèrent et seulement 22 corps furent retrouvés, puis enterrés « à la va-vite » au Maroc, et enfin rapatriés en décembre 1992 au cimetière du mont Herzl à Jérusalem. Histoire d’une triste épopée qui eut cependant pour conséquence de faire enfin sortir l’alya des Juifs du Maroc de sa clandestinité.

New York invite le Technion

La municipalité de New York a invité la direction du Technion à Haïfa à présenter sa candidature pour un appel d'offres en vue de la construction d'un centre de recherches scientifiques.
"Compte tenu de l'excellente réputation du Technion parmi les communautés universitaire et scientifique, nous serions heureux de vous voir participer à cette initiative », a écrit le maire de New York, Michael Bloomberg, au président du Technion, le Pr Peretz Lavie.

Lorsque les députés écrivent des paroles de Torah

Un nouveau feuillet hebdomadaire de Divré Torah a vu le jour. Encore un, direz-vous? En fait, pas vraiment. Car ce nouveau folio est entièrement écrit par les élus du peuple élu, à savoir les députés de la Knesset!
Chaque semaine, nos parlementaires nous feront part de leur connaissances en Torah, décortiqueront pour nous la Paracha et ses commentaires.
Le premier opus a été publié il y a deux semaines, avec la bénédiction du Président de la Knesset, Réouven Rivline.

Congrès national de H’abad

Il y a aujourd’hui 276 Centres de la Hassidout Habad qui fonctionnent en Israël, et sont animés par quelque 530 couples de « shlih’im », dont 53 sont venus s’ajouter dans la seule année 2010. Ces données proviennent du Rav Itshak Aharonov, Président de la Jeunesse Habad, qui s’est exprimé lors du Congrès annuel des « shli'him » du mouvement Loubavitch.

L’oeuvre du rav Issa’har Méir zatsal

Voici un article publié il y a quelques mois en l'honneur du rav Issa'har Méir, le dirigeant spirituel de la Yéchivat Hénéguev, décédé ce shabbat.

« Que celui qui veut augmenter sa sagesse s'installe dans le Sud », affirme Rabbi Its'hak dans le traité Baba Batra. Cette parole de nos Sages, le rav Issa'har Méir Chlita l'a adoptée et en a fait l'histoire de sa vie. Lorsqu'il arrive il y a plusieurs dizaines d'années dans la ville de Nétivot, en plein désert du Néguev, et décide d'y fonder une yéchiva, il est considéré comme un rêveur. Aujourd'hui, son rêve est devenu réalité. Plus encore, il a dépassé son imagination puisqu'il ne dirige pas une mais trois yéchivot dans cette région, sans compter les Talmudé Torah, séminaires et écoles qu'il préside.

Prison pour le voleur du panneau « Arbeit Marcht Frei »

La justice polonaise a condamné, jeudi, à deux ans et huit mois de prison un Suédois considéré comme l'instigateur du vol, en décembre 2009, du panneau "Arbeit Macht Frei" ("Le travail rend libre") à l'entrée principale de l'ancien camp de concentration d'Auschwitz.

Le juge d'un tribunal de Cracovie a approuvé un accord entre Anders Hogstrom, 35 ans, et le parquet, a précisé Rafal Lisak, porte-parole de la juridiction. Hogstrom devrait être transféré vers la Suède dans les prochaines semaines pour purger sa peine.

Le retour de l’arche perdue

La ville de Turin vient de rendre à la communauté juive locale une ancienne arche destinée à abriter des sifrei-Torah.

Ladite arche, datant probablement du début du XVIIIème siècle, est l’exemplaire le plus ancien des objets qui meublaient les
synagogues de ce qui était à l’époque le ghetto de Turin.