Bedika des endives

Extrait de techouvot.com

Question

Désolée mais c’est un sujet très rarement abordé que la bedika (j’ai été ravie de connaître avec précision celle des fraises) et le sujet qui me tourmente le plus c’est la salade verte ou pas.
En particulier la laitue que j’évite soigneusement d’acheter ainsi que la batavia même à Pessah.
J’achète plutôt des endives mais je crains que ce soit pas plus simple malgré les apparences.

Pessah

Très souvent, la première pensée que Pessah éveille en nous concerne l’éducation des enfants.

En effet, aucun moment de l’année juive ne présente une richesse pédagogique comparable à celle de Pessah, avec son Séder, son interdiction du Hametz, sa Matza, son Maror et son délicieux Harosseth ; sans parler du Afikomen. Tout parle à l’enfant.

Un Pessah avec la veuve et l’orphelin

Seder-plateau-1Nos Sages enseignent dans la Michna : « Même l’homme le plus pauvre du peuple d’Israël ne mangera pas sans être accoudé, et il ne disposera pas de moins de quatre verres de vin ». Or pour tous les maîtres de nos générations, cette assertion constituait une règle de conduite élémentaire !

Hakham et Racha


Le premier des «quatre fils» dont parle la Haggada est le hakham , le Sage. Il demande: «Que sont ces témoignages, ces statuts, ces lois, que Hachem , notre Dieu vous a ordonnés ?» Et nous lui répondons par une explication détaillée des lois de Pessah .

Le suivant est le racha’ , le méchant. Sa question est: «Que signifie ce culte pour vous?» Et la Haggada de nous faire savoir que ce fils-là ne mérite pas qu’on lui réponde, et qu’il faut le réduire au silence pour avoir posé une question par laquelle il s’exclut implicitement de l’accomplissement des mitswoth .

La Chasse au Hamets


Dans le cadre de ses cours de dames donnés chaque année à Jérusalem, le Gaon Rav Hayim Pin’has Scheinberg chelita analyse les facettes du problème que soulève d’une part la multitude des tâches qui incombent aux maîtresses de maisons à l’approche de Pessa’h, au niveau de leur « chasse au Hametz », et d’autre part l’obligation clairement définie dans la Tora de vivre Pessa’h dans la joie. Car enfin cette joie est-elle vraiment accessible à celles qui seraient sursaturées de fatigue par les fameuses « maneuvres de printemps » que constituent les nettoyages avant Pessa’h 

En fait, il ne saurait être question de frelater en aucune manière les usages auxquels de tous temps on s’est conformé, pour parvenir à la certitude que tout ‘hametz a effectivement été évacué.

Ma Nichtana?



Les enseignements de la Haggadah recèlent d’immenses trésors !
Voici donc quelques « joyaux » extraits de plusieurs grands
commentaires pour enrichir votre « soirée du Séder »…

וַאֲפִילוּ כֻלָנוּ חֲכָמִים
« Même si nous étions tous des sages »

La Haggadah nous enseigne ici que même
si nous étions tous des hommes « sages »,
« intelligents » et que « nous connaissions la
Torah », nous serions malgré tout tenus de
raconter en cette soirée l’histoire de la Sortie
d’Égypte. Mais que désignent ces trois expressions
de sagesse ?

Expression libre !



AUSSI PARADOXAL
que cela puisse paraître, l’une des inventions
les plus coercitives du régime démocratique est certainement
celle de la « liberté d’expression » ! En effet, n’est-ce
pas là le moyen le plus efficace pour maintenir l’ordre public que
de laisser ainsi circuler la parole à l’intérieur des limites assurant
la pérennité de ce même système ? Et si tel est le cas, l’aliénation de
toute révolte ne consiste-t-elle pas justement en son extériorisation
et en sa mise en spectacle ? Car que peut-il bien rester du monstre
– littéralement celui que l’on « montre » – après avoir été ainsi exhibé,
rendu public, c’est-à-dire « plébiscité » ?

De la Création à l’Histoire



Comme nous avons déjà eu l’occasion de le
mentionner à l’occasion de la paracha Bo, les
dix plaies d’Egypte viennent répondre aux dix
Paroles avec lesquelles le Saint béni soit-Il a créé
le monde…


Vers la liberté

Ainsi que nous l’avons déjà évoqué
au sujet de la mitsva du « Kiddouch
ha’Hodech » (la sanctification
du temps lunaire), si la
Sortie d’Egypte constitue bel et
bien une libération, c’est en ce
sens qu’elle fit tomber le cadre
conceptuel dans lequel évoluait
alors la civilisation la plus mystérieuse
de tous les temps : celle
qui savait encore communiquer
avec les forces présentes au sein
de la création et qui, pour cette
même raison, développa une
puissance idolâtre hors du commun…

Les dix plaies d’Egypte



Quelques petits aperçus sur les dix plaies d’Egypte pour alimenter votre repas
du « Séder »…

1. Le sang – « Dam »

La plaie du sang ne
frappa pas seulement
les liquides.
Au contraire :
même le bois et
la pierre dont
étaient faits
les objets des
Egyptiens se
t r ansformè –
rent en sang !
Par exemple,
quand ils désiraient
s’asseoir sur
une chaise ou sur
une pierre, ou bien s’ils
voulaient s’allonger sur leur
lit pour se reposer, les Egyptiens
ressentaient alors immédiatement
une curieuse humidité…
avant de s’apercevoir soudain
qu’ils étaient couchés dans le
sang !

Le jeûne des premiers nés


Le jeûne observé par les premiers-nés la veille de Pessa’h est une coutume très répandue autant que respectée par la majorité des
communautés juives du monde. Pourtant, son origine n’apparaît pas dans le Talmud de manière aussi explicite qu’on pourrait s’y
attendre puisqu’on ne la décèle presque qu’à demi-mots…

Le jeûne des premiers-nés n’apparaît en
effet à aucun endroit du Talmud de
Babylone. Sa mention la plus formelle
figure dans la « Massé’het Sofrim », l’un des
« petits Traités » du Talmud justement considéré
avec une importance moindre que les
autres enseignements talmudiques. On peut
y lire les lignes suivantes dans lesquelles,
à travers une « permission » de jeûner, est
aussi mentionnée la coutume du « jeûne des
premiers nés » alors déjà observée : « C’est
pourquoi on ne prononcera pas des supplications
pendant tous les jours de Nissan et
on ne jeûnera pas jusqu’à ce que s’écoule le
mois de Nissan, hormis les premiers-nés qui
jeûnent la veille de Pessa’h et les personnes
délicates, pour qu’elles puissent consommer
la matsa au soir avec appétit » (chapitre 21,
3).