La vente du droit d’aînesse

Dans le livre de Dévarim (21, 17), la Torah énonce la mitsva formelle de léguer, au moment du décès d’un père de famille, une part double à son premier-né mâle : « C’est le fils aîné qu’il doit reconnaître pour tel (…) lui attribuant une part double dans tout son avoir ». Or dans notre paracha – où Yaacov réussit à convaincre Essav de lui vendre son propre droit d’aînesse – ce n’est pas exactement à ce privilège qu’il est fait référence.

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L’alliance d’Essav et d’Ishmael

La paracha Toldot se conclut sur ces mots : « Essav vit que les filles de Canaan étaient mauvaises aux yeux de son père. Il se rendit alors vers Ichmaël et prit pour femme Ma’halat, fille d’Ichmaël, fils d’Avraham, sœur de Nevayots, en plus de ses premières femmes » (Béréchit 28, 8-9). Elle lui enfantera un fils du nom de Réouel, lui-même père de quatre enfants parmi les chefs de familles, descendants d’Essav, mentionnés à la fin de la Paracha Vaychla’h…

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La tête de Essav

A l’occasion de la paracha « Vayéra », nous avions évoqué l’ambiguïté délibérée avec laquelle notre tradition nous a semblé aborder la figure emblématique d’Ichmaël. Nous voudrions cette fois-ci, alors que nous lisons les premiers versets décrivant la personnalité d’Essav, nous arrêter sur un paradoxe qui, à notre avis, définit au mieux l’une des facettes de la personnalité du frère jumeau de notre ancêtre Yaakov.

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