Aharei Mot – Le départ précoce des Tsadikim
Omer – Les tragédies de l’histoire
Omer – Les tragédies de l’histoire
Cours de Rav Rozenberg sur les parachiot
La symbolique des deux boucs de Yom Kippour
La paracha « A’haré-mot Kédochim » présente dans sa première partie le déroulement du service de Yom Kippour à l’époque du Tabernacle et du Temple. C’est pourquoi ce texte est lu dans la Torah le jour même de Yom Kippour.
Citant le Midrach, Rachi commente ainsi ces premiers mots de la section A‘harei Moth: «Que nous apprennent-ils? Rabbi El‘azar ben ‘Azarya a comparé cela à un malade au chevet duquel arrive un médecin. Celui-ci lui dit: “Ne mange rien de froid, et ne te couche pas dans un lieu humide!”
En même temps qu’elle nous demande d’observer fidèlement ses lois, la Tora indique que « l’homme “vivra par elles” (וחי בהם) » (Wayiqra 18, 5). De ce précepte a été tiré une règle fondamentale : On doit vivre par les mitswoth, et non mourir par elles (Voir notamment Yoma 85b). Reste à déterminer le champ d’application de cette règle.
Il est écrit ( Wayiqra 16, 2) que Aaron ne doit pas « entrer à tout moment dans le sanctuaire ». Cette expression semble interdire sa présence permanente, mais permettre des visites occasionnelles. Or, le kohen gadol ne peut entrer dans le sanctuaire qu’une seule fois par an, le jour de Yom Kippour . Pourquoi une formulation aussi imprécise ?
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La tragique mort des fils de Aharon au sein du Tabernacle est rappelée au début de cette Paracha. Le Zohar la dessus a un commentaire très étonnant, que Rav Sadin nous fait comprendre avec grande clareté
Le début de la parachath A‘harei Moth est consacré essentiellement au service du Kohen Gadol dans le Tabernacle, puis dans le Temple, le jour de Yom Kippour. Cette paracha commence cependant par un verset qui semble totalement étranger au sujet qui en fait la substance : « Hachem parla à Moïse après la mort des deux fils d’Aaron qui, en s’approchant devant Hachem, étaient morts » (Wayiqra 16, 1)
Cet ordre est cependant introduit
par une évocation qui
ne semble pas avoir sa place
ici : « D.ieu parla à Moché, après
la mort des deux fils d’Aharon qui,
s’étant avancés devant l’Éternel,
avaient péri » (Vayikra, 16, 1). Or à
quoi bon rappeler à cet endroit cet
épisode douloureux, pourtant décrit
avec davantage de précisions
dans la paracha Chemini (Vayikra,
chapitre 10)… ?
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