Mesure royale !
C’EST SOUS Louis XVI, roi de
France – trois ans avant
qu’il ne disparaisse sous
« l’étendard sanglant » qu’est
adopté en 1790 par l’Académie
des Sciences le « mètre » de
Burattini comme étant la dix millionnième
partie d’un quart
de méridien terrestre avant
d’être accepté par la France, le
7 Avril 1795 comme mesure de
longueur officielle.
Les eaux du Nil
« L’Eternel dit à Moché : ‘Le coeur
de Pharaon s’est endurci, il refuse
de laisser partir le peuple. Va trouvver
Pharaon le matin, alors qu’il se
rend vers les eaux du fleuve. Tu te
tiendras sur son passage au bord
du fleuve’. (…) Ainsi parle l’Eternnel
: ‘Tu sauras de cette manière
que Je suis l’Eternel : Je vais frapper
de ce bâton que je tiens à la
main les eaux du fleuve et elles
se métamorphoseront en sang’ »,
(Chémot 7, 14-17).
L’idole du fleuve
Plus bas que terre !
Un mètre cube…
On trouve écrit dans le Traité talmudique Moëd Katan (page 18/a) :
« Rav Avitol a enseigné au nom
de Rav : le Pharaon qui régnait à
l’époque de Moché mesurait une
Ama [longueur qui correspond à
celle qui sépare le bout du majeur
du coude [voir Traité Ketouvot,
page 5/b, Rachi-Ndlr.]. Sa barbe
aussi était d’une Ama, ainsi que ses
organes génitaux, d’une Ama et un
Zérèt [le Zérèt équivaut à la moitié
d’une Ama, il correspond à la longueur qui sépare le petit doigt du
pouce quand la main est ouverte,
idem-Ndrl] ; afin d’accomplir le
verset : ‘[D.ieu] élève le plus bas
des mortels’, (Daniel 4, 14) ».
Parachath et Haftarath Waèra
Parachath Waèra : De la valeur des miracles
« Lorsque Pharaon vous parlera en disant : Donnez-vous un prodige ! Tu diras à Aaron : Prends ton bâton et jette-le devant Pharaon, et qu’il soit serpent ! » ( Chemoth 7, 9).
De ce verset découle l’idée selon laquelle les miracles qu’a réalisés Hachem par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron ont joué un rôle essentiel pour convaincre à la fois les enfants d’Israël et Pharaon de l’authenticité de la mission impartie à Moïse de libérer nos ancêtres alors réduits à l’esclavage.
Savoir tenir ferme !
Dans le Livre de Chemot (1-
16 et 1-22), Pharaon dit
aux sages-femmes : « Lorsque vous accoucherez les femmes
d’Israël, vous regarderez : si c’est
un garçon, vous le ferez mourir ; et
si c’est une fille, elle vivra ». Lorsqu’il
s’adresse à tout son peuple, il
dit : « Tout garçon qui naîtra, dans
le Nil vous le jetterez, et toute fille,
vous la laisserez vivre ».
Il est clair que ce qui intéressait
Pharaon, c’était la mort des garçons.
Alors pourquoi avait-il bessoin
d’évoquer la survie des filles
?
Savoir être un authentique » Ben Torah «
Le Yalkout Léka’h Tov cite une
belle réponse du rav Markowitz
chlita. Il remarque
la différence qu’il y a entre
le repos du cheval et… celui de
l’âne. En effet pour que le cheval
puisse se reposer, il faut le
libérer de tout son harnais et lui
permettre de gambader à sa guise.
C’est là son loisir idéal. L’âne
quant à lui n’a besoin que d’un
coin tranquille : il peut parfaitement
s’y reposer tout en gardant
sa charge sur son dos.
De même, pour jauger sérieusement
un véritable Ben Torah, il
faut toujours l’observer en dehors
de ses heures d’étude…