Savoir toujours apprécier la douceur de la Torah !

Livre de Bamidbar évoque la traversée du désert avec tous les incidents et révoltes ayant émaillé cette longue période de 40 années…
Dans l’un des passages de ce 4e Livre, nous trouvons quelque chose de particulièrement étonnant : le fait qu’il y ait soudain dans le texte biblique deux versets isolés de tous les autres grâce à deux lettres « noun » (נ ) renversées l’une au début et l’autre la fin de ce passage, comme s’il s’agissait là d’une parenthèse.

La bénédiction des Cohanim

C’est dans la paracha de Nasso que figure la bénédiction des Cohanim : « Voici comment vous bénirez les enfants d’Israël ; vous leur direz : ‘Que l’Eternel te bénisse et te protège.’ ; ‘Que l’Eternel fasse rayonner Sa face sur toi et t’accorde la grâce.’ ; ‘Que l’Eternel dirige Sa face vers toi et t’accorde la paix.’ » (Bamidbar 6, 23-26).

Le compte des enfants de Guerchon

Nous lisons dans le Midrach (Bamidbar Rabba 6, 1) : « Relève le nombre de têtes des fils de Guerchon Cela est en harmonie avec le verset (Michlei 3, 15) : [La sagesse] est plus précieuse que les perles (peninim). Bien que Guerchon fût l’aîné [des fils de Léwi], et que l’Ecriture témoigne toujours du respect au premier-né, du fait que Qehath portait l’Arche contenant la Tora, c’est à lui que le Texte a accordé la préséance

Paracha et Haftara Nasso

Parmi les divers sujets qui sont traités dans la parachath Nasso , on trouve les lois concernant la sota (« femme soupçonnée d’adultère ») et celles du nazir (« abstème »).
Pour expliquer cette proximité insolite, la Guemara (voir notamment Berakhoth 63a) recommande à celui qui a vu la sota dans sa déchéance de s’abstenir comme nazir de consommer du vin.