Alors que Josué avait fait partie des douze explorateurs envoyés par Moïse pour explorer Erets Yisraël et qu’il savait mieux que quiconque les conséquences catastrophiques qu’avait engendrées l’exécution de leur mission, il n’a pas hésité à répéter l’expérience en chargeant deux hommes de procéder à leur tour à cette exploration.
La différence entre les deux missions, explique Abarbanel, tient aux conditions dans lesquelles chacune d’elles a été organisée.
La mission d’espionnage de Moïse a été effectuée, comme on dit aujourd’hui, à grand tapage médiatique. Il a envoyé les « chefs du peuple », des hommes qui disposaient d’un grand prestige, et il leur a laissé une grande liberté de manœuvre. Leur compte-rendu a par conséquent été accueilli favorablement par le peuple, et leur découragement a détruit aussitôt le moral des enfants d’Israël, lesquels ont bientôt partagé leur démotivation.
Josué a pris en compte ces facteurs quand il a organisé la mission de ses deux espions. Il les a envoyés avec un plan précis et dans le secret, et c’est à lui seul, à leur retour, qu’ils ont rendu compte de leur mission. C’est ainsi que les enfants d’Israël ont pu ensuite rapidement conquérir Jéricho.
La force de Josué a été d’apprendre les erreurs du passé et d’en retenir la leçon.
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Haftarath parachath Chela‘h lekha– Les mérites de Ra‘hav et les indignités des enfants d’Israël
Les textes midrachiques ne tarissent pas d’éloges sur Ra‘hav, l’aubergiste qui a accueilli et hébergé les deux explorateurs envoyés par Josué, comparant ses mérites aux indignités des enfants d’Israël.
Tandis qu’elle demande à ses hôtes de « laisser en vie son père, sa mère et ses sœurs » (Josué 2, 12 et 13), elle se distingue d’Israël « qui ont méprisé père et mère » (Ezéchiel 22, 7).
De même, elle leur demande « de lui jurer par Hachem… » (Josué 2, 12), tandis qu’Israël jure faussement même lorsqu’il jure par Lui (Jérémie 5, 2).
Le Yalqout Chim‘oni continueainsi par divers exemples, qu’il serait fastidieux d’énumérer tous, et qui démontrent le prix que Hachem a attaché à la conversion de Ra‘hav. C’est ainsi que les convertis d’une génération, comme nous l’apprend le Midrach (Wayiqra rabba 2, 9), témoignent de la valeur de celle-ci.
La mission d’espionnage de Moïse a été effectuée, comme on dit aujourd’hui, à grand tapage médiatique. Il a envoyé les « chefs du peuple », des hommes qui disposaient d’un grand prestige, et il leur a laissé une grande liberté de manœuvre. Leur compte-rendu a par conséquent été accueilli favorablement par le peuple, et leur découragement a détruit aussitôt le moral des enfants d’Israël, lesquels ont bientôt partagé leur démotivation.
Josué a pris en compte ces facteurs quand il a organisé la mission de ses deux espions. Il les a envoyés avec un plan précis et dans le secret, et c’est à lui seul, à leur retour, qu’ils ont rendu compte de leur mission. C’est ainsi que les enfants d’Israël ont pu ensuite rapidement conquérir Jéricho.
La force de Josué a été d’apprendre les erreurs du passé et d’en retenir la leçon.
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Haftarath parachath Chela‘h lekha– Les mérites de Ra‘hav et les indignités des enfants d’Israël
Les textes midrachiques ne tarissent pas d’éloges sur Ra‘hav, l’aubergiste qui a accueilli et hébergé les deux explorateurs envoyés par Josué, comparant ses mérites aux indignités des enfants d’Israël.
Tandis qu’elle demande à ses hôtes de « laisser en vie son père, sa mère et ses sœurs » (Josué 2, 12 et 13), elle se distingue d’Israël « qui ont méprisé père et mère » (Ezéchiel 22, 7).
De même, elle leur demande « de lui jurer par Hachem… » (Josué 2, 12), tandis qu’Israël jure faussement même lorsqu’il jure par Lui (Jérémie 5, 2).
Le Yalqout Chim‘oni continueainsi par divers exemples, qu’il serait fastidieux d’énumérer tous, et qui démontrent le prix que Hachem a attaché à la conversion de Ra‘hav. C’est ainsi que les convertis d’une génération, comme nous l’apprend le Midrach (Wayiqra rabba 2, 9), témoignent de la valeur de celle-ci.
Jacques KOHN zal