Tazria – Metsora: Le bon côté de la lèpre
Bien se servir de sa langue…
Bien se servir de sa langue…
Pourquoi ne pas bénir Moav plutôt que maudire Israël ?
Comment déclencher un flux de vitalité, et de beraha (bénédiction) dans nos maisons
La paracha « A’haré-mot Kédochim » présente dans sa première partie le déroulement du service de Yom Kippour à l’époque du Tabernacle et du Temple. C’est pourquoi ce texte est lu dans la Torah le jour même de Yom Kippour.
Pendant cette période où l’on compte quotidiennement l’Omer, nous lisons dans la Torah la section de Kédochim, dont nos Sages ont pu dire que « la majorité des principes de la Torah s’y trouvent », (Torat Cohanim). Or, celle-ci débute par l’injonction : « Soyez saints, car Je suis saint, Moi l’Éternel ! ».
La paracha de Kedochim nous enseigne : « Révérez, chacun, votre mère et votre père, et observez Mes Chabbats, Je suis l’Éternel votre Dieu ! » (Vayikra, 19, 3). Et Rachi d’ajouter : « Ce texte rapproche l’observance du Chabbat et de la crainte du père afin de t’enseigner qu’en dépit de l’injonction qui t’est faite ici de le craindre, si ton propre père te demande de profaner le Chabbat, ne l’écoute pas (Yévamot 5/b) ! Et de même pour toutes les autres mitsvot ! ».
Citant le Midrach, Rachi commente ainsi ces premiers mots de la section A‘harei Moth: «Que nous apprennent-ils? Rabbi El‘azar ben ‘Azarya a comparé cela à un malade au chevet duquel arrive un médecin. Celui-ci lui dit: “Ne mange rien de froid, et ne te couche pas dans un lieu humide!”
En même temps qu’elle nous demande d’observer fidèlement ses lois, la Tora indique que « l’homme “vivra par elles” (וחי בהם) » (Wayiqra 18, 5). De ce précepte a été tiré une règle fondamentale : On doit vivre par les mitswoth, et non mourir par elles (Voir notamment Yoma 85b). Reste à déterminer le champ d’application de cette règle.
Il est écrit ( Wayiqra 16, 2) que Aaron ne doit pas « entrer à tout moment dans le sanctuaire ». Cette expression semble interdire sa présence permanente, mais permettre des visites occasionnelles. Or, le kohen gadol ne peut entrer dans le sanctuaire qu’une seule fois par an, le jour de Yom Kippour . Pourquoi une formulation aussi imprécise ?
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La tragique mort des fils de Aharon au sein du Tabernacle est rappelée au début de cette Paracha. Le Zohar la dessus a un commentaire très étonnant, que Rav Sadin nous fait comprendre avec grande clareté