Qui est obligé de manger ou dormir dans la Souka?
Les femmes doivent elles accomplir la mitsva du Loulav ? Quand est-on obligé de manger dans la Souka ?
Par le Rav Dov Roth
Par le Rav Dov Roth
Question : Qui est obligé de manger ou dormir dans la Souka ?
Réponse : Seuls les hommes et les jeunes garçons doivent manger et dormir dans la Souka. Les femmes ou les filles n’ont pas cette obligation. Cependant, les hommes qui sont fragilisés, et qui risquent de tomber malades en dormant dans la Souka, ne sont pas obligés d’y dormir.
Question : Quand est-on obligé de manger dans la Souka ?
Réponse : En dehors d’Erets d’Israël, les deux premiers soirs de Soukot, on doit obligatoirement prendre son repas avec au moins 28 grammes de pain dans la Souka. Certains accomplissent la Mitsva avec 56 grammes de pain (le volume d’un oeuf). Les autres repas, pendant Soukot, manger dans la Souka est facultatif, à condition de ne consommer pas plus de 56 grammes de pain ou de gâteau, ou même d’un plat constitué des cinq céréales (blé, orge etc.) Pour dormir dans la Souka il n’y a pas de différence entre le premier soir et les autres jours. S’il pleut pendant les deux premiers soirs de Soukot, il faut attendre le plus longtemps possible que la pluie cesse pour accomplir la Mitsva comme il faut. Dans le cas contraire, on fait Kidouch, Motsi dans la Souka sans dire la Bénédiction « Léchev Bassouka ». S’il pleut pendant le reste de la fête on peut consommer ses repas en dehors de la Souka.
Question: les femmes doivent elles accomplir la mitsva du Loulav?
Réponse: Comme toutes les Mitsvot actives qui dépendent du temps, les femmes n’ont pas l’obligation de la Mitsva du Loulav.
Cependant, si elles veulent accomplir la Mitsva, elles ne peuvent pas dire la Bénédiction.
Les femmes Ashkénazes peuvent dire la Bénédiction.
Dans certaines communautés séfarades (selon l’opinion du Rav ‘Hida et du Ben Ich Haï) les femmes disent la Bénédiction au même titre que les hommes.
En ce qui concerne la Souka, la plupart des femmes ne font pas la Bénédiction «Léchev Bassouka».Rav Dov Roth