L’optimisme, de mise ces derniers jours chez certains négociateurs, était prématuré. Une fois de plus, les pourparlers sur le nucléaire iranien qui se tiennent à Lausanne, en Suisse, n’ont donné aucun résultat probant.
Normalement, un accord aurait dû être conclu au plus tard mardi soir, date limite fixée par les négociateurs eux-mêmes. Mais voyant que cela ne serait pas possible, ils ont repoussé le délai, dans un premier temps, d’une journée, espérant parvenir à un arrangement quelconque d’ici là.
Apparemment, leurs espoirs vont être déçus. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius est rentré à Paris en annonçant qu’il ne reviendrait que si cela s’avérait nécessaire.
Selon le ministre russe Lavrov, cité par les médias de son pays, et son homologue iranien Zarif, les deux camps seraient parvenus à un ‘accord de principe’ sur toutes les questions litigieuses et des déclarations devraient être faites dans la journée concernant la poursuite des discussions.
Mais les autres négociateurs occidentaux démentent formellement ce rapport. L’un d’entre eux, cité par l’Agence Reuters, aurait indiqué qu’il était faux de dire que toutes les controverses avaient été réglées. Un responsable américain a lui aussi affirmé qu’aucun accord n’était en cours.
