Des Matsot ont été distribuées aux Juifs vivant toujours en Ukraine et se trouvant à l’heure actuelle dans une situation précaire en raison des violents affrontements qui se poursuivent dans la région.

Ils sont encore près de 100 000 à résider dans le pays, ancienne province de l’ex-URSS. Les fêtes de Pessah’ auront pour un grande nombre d’entre eux, cette année, un goût amer étant donné qu’ils ont dû fuir leur maison située dans une zone de combat. Certains se sont installés dans des sortes de ‘camps de réfugiés’, d’autres vivent chez des proches parents en attendant que le calme revienne.

C’est l’homme d’affaires Lev Leviev, président de la Fédération des Communautés Juives du CIS (communauté des Etats indépendants composée de neuf des quinze anciennes républiques soviétiques), qui a pris l’initiative de cette action humanitaire en faveur de ses coreligionnaires en difficulté en collaboration avec le rabbin Yehiel Eckstein, président de l’association Keren L’Yedidut. 

Ils ont tous deux organisé l’expédition d’une centaine de tonnes de Matsot qui devaient être remises aux familles par l’intermédiaire des émissaires Habad sur place.

Mais il ne s’agit pas seulement de fournir des Matsot : des dizaines de milliers de colis de nourriture ont également été préparés pour de nombreuses familles dans la détresse en Ukraine et aussi en Biélorussie, en Azerbaïdjan et en Ouzbékistan, touchées indirectement par la guerre qui oppose les forces russes aux combattants ukrainiens.

Les paquets sont même acheminés dans des secteurs sous couvre-feu militaire, dans les coins les plus reculés. Au-delà de l’aide matérielle, cette opération permet aussi de leur réchauffer le cœur et de leur faire sentir qu’ils ne sont pas seuls et qu’on pense à eux.