A l’occasion de son déplacement à Bruxelles, où il devait débattre avec ses homologues des résultats des élections européennes, le président de la République française est allé se recueillir devant le Musée juif de la ville, où a eu lieu l’affreuse tuerie de samedi dernier qui a fait quatre victimes, deux Israéliens, une Française et un Belge.
Le président français François Hollande a réagi, devant des caméras de télévision, à l’attentat meurtrier perpétré ce shabbat au musée juif de Bruxelles. Se déclarant solidaire de la Belgique, il a estimé : « Le caractère antisémite de l’acte ne fait pas de doute ».
Alors qu’on est encore sous le choc de l’attentat meurtrier au musée juif de Bruxelles, on apprend l’agression de deux jeunes Juifs, ce samedi soir, à la sortie de la synagogue de Créteil, en banlieue parisienne.
Meyer Habib, député de la 8e circonscription des Français de l’étranger, s’indigne d’une décision récente de la France concernant une subvention accordée à une association caritative de Jérusalem. La somme plutôt modeste, 3 000 euros, ne sera pas versée parce que "le siège de l’association se trouve à Guilo, au-delà de la ligne verte".
Marine Le Pen, présidente du Front national, a suscité quelques inquiétudes lors d’un échange avec des auditeurs de la chaine de radio RTL en affirmant qu’elle « n’accepterait aucune exigence religieuse dans les menus des écoles ». L’affaire a provoqué un véritable tollé dans les médias.
Deux ans après les massacres de Toulouse et de Montauban, des milliers de personnes ont défilé dans les grandes villes pour dénoncer la haine des Juifs et réclamer la fraternité républicaine. A Sarcelles, une place portant les noms des familles Monsonégo et Sandler a été inaugurée en présence du maire de la ville.
A priori, la manifestation visait à dénoncer toutes les « discriminations ». Mais curieusement, cette marche organisée à Toulouse, en présence de 2 000 personnes, a quelque peu dévié de son objectif premier, à tel point que des manifestants sont allés jusqu’à tenir des propos antisémites.
La communauté juive de Metz vient de perdre un homme remarquable, en la personne du Rav Moché Aryeh Bamberger, décédé à l’âge de 70 ans.
Le rabbin Moshé Aryeh Bamberger, chef de la communauté Adath Yechouroun depuis une trentaine d’années, est décédé ce mardi à Metz à l’âge de 70 ans. Il avait été victime, en décembre dernier, d’une attaque cérébrale.
Un Juif victime d’une accusation de meurtre rituel : c’est la triste aventure vécue par un certain Raphael Lévy, marchand de bestiaux, condamné à mort au 17e siècle par un tribunal qui, au terme d’un procès sommaire et expéditif, truffé de faux témoignages, l’avait rendu responsable de la mort d’un enfant chrétien, disparu mystérieusement un mois plus tôt.