Le tourbillon de l’exil

« L’Éternel me dit : “Vous avez tourné assez longtemps autour de cette montagne, acheminez-vous vers le nord [tsafona]. (…) Vous touchez aux confins de vos frères, les enfants d’Essav, (…) mais ne les provoquez pas !” » (Dévarim 2, 3-5). Au sujet de ce verset, nos Sages (Dévarim Rabba 1, 19) rapportent l’exégèse suivante : « “Si vous voyez [Essav] qui cherche à vous provoquer, ne vous tenez pas face à lui ! Au contraire, cachez-vous de lui !” Israël répondit : “Où fuirons-nous ?” “Fuyez vers la Torah !

Amalek à en perdre la tête…

Dans la bouche de Bilaam, le prophète de mauvais augure délégué par le roi Balak, la nation d’Amalek est qualifiée en ces termes: « Amalek est à la tête des peuples». Or, cette désignation de « Réchit » – qui évoque à la fois la tête, le commencement et l’éminence d’un peuple – s’avère être le caractère propre d’Amalek et précisément ce qui le conduit tout droit à sa perte…