Savoir saisir les instants propices
La paracha de cette semaine, Bo nous relate l’extraordinaire épisode de la sortie d’Égypte, qui va rester ancré à jamais dans l’histoire de notre peuple comme un événement d’une ampleur exceptionnelle.
La paracha de cette semaine, Bo nous relate l’extraordinaire épisode de la sortie d’Égypte, qui va rester ancré à jamais dans l’histoire de notre peuple comme un événement d’une ampleur exceptionnelle.
La parachath Bo, avec son récit des trois dernières plaies d’Egypte (sauterelles, ténèbres et mort des premiers-nés) marque un tournant important non seulement dans l’attitude de Moïse et des enfants d’Israël, mais aussi dans celle des Egyptiens.
Sur le verset : « Et vous saurez que c’est Moi, l’Eternel, votre D.ieu, qui vous fait sortir des affres de l’Egypte » (Chémot 6, 7), on traduira le Sfat Emet (5631) de cette manière :
Elle consiste en une mort prématurée de celui qui a enfreint la loi, ce qui écarterait toute possibilité, pour le pécheur comme pour son environnement, d’en retenir quelque leçon que ce soit.
Ce verset semble suggérer que chaque plaie supplémentaire produite par Moché sous les yeux de Pharaon fut un motif pour que le coeuru terrible monarque s’endurcisse davantage…
Au début de la paracha Chémot, lors de l’épisode du buisson ardent, Moché se voit enjoint de « prendre ce bâton dans sa main » (Chémot 4, 17), celui-là même qui s’était auparavant changé en serpent, car « c’est par lui que tu opéreras tous les miracles » en Égypte.
Le peuple hébreu accomplit deux mitsvot en Egypte, grâce auxquelles il mérita sa délivrance, la circoncision et l’aspersion de sang du sacrifice pascal sur les linteaux des portes.
Dans son commentaire sur la Torah (Chémot 13, 16), le Ramban écrit : « Après avoir pris connaissance des miracles éclatants et dévoilés, l’homme doit ensuite accéder à la prise de conscience de la réalité des miracles cachés, »
S’il fallait encore prouver la gravité de la moquerie et des persiflages, on pourrait citer cet enseignement de nos Sages : « La moquerie est particulièrement funeste, car elle débute dans les tourments et s’achève dans la destruction » (Avoda Zara 18/b).
[youtube id= »QZfbDRLGlUw » width= »800″ autoplay= »no » api_params= »rel=0&modestbranding=1″][/youtube]
Le sens des rites: peut-on être juif sans pratiques?- Dr Elie Botbol