La Paracha Chelah Leha dans l’esprit de la tradition hassidique

Si les motivations dissidentes de Kora’h firent couler beaucoup d’encre, la plupart des explications avancées sur son attitude s’accordent à dire que c’est sa richesse – tant matérielle que spirituelle – qui l’incita à convoiter ce qui ne lui revenait pas. Une conduite qui incarna au mieux le fameux verset de l’Écclésiaste (5, 12) : « Une richesse amassée pour le malheur de celui qui la possède »…

Aimer les autres, comment ?

On a demandé un jour à quelqu’un d’extrêmement méchant : « Pourquoi es-tu si méchant et ne montres-tu pas le moindre élan d’amour envers ton prochain ? » Cette personne répondit : « Parce que j’accomplis la mitswa de la Tora : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » et, tout comme je me déteste, je déteste les autres ! »

« Envoie pour toi des hommes », l’histoire des explorateurs

Sur les premiers mots de la parachath Lekh Lekha (Beréchith 12), où Hachem avait enjoint à Avraham : « Va pour toi (lekha) hors de ton pays », Rachi expliquait le mot lekha (« pour toi ») comme signifiant : « pour ton bonheur et pour ton bien ». Si l’on s’appuie ici sur cette interprétation, la question qui nous vient naturellement à l’esprit est : Quel bénéfice Moché a-t-il retiré de l’envoi des explorateurs ?

La parabole de la semaine: Chela’h Le’ha

Les derniers versets de la Paracha nous exhortent à nous souvenir de la sortie d’Egypte, et à accomplir les mitsvot, « Vous vous rappellerez ainsi et vous accomplirez tous Mes commandements, et vous serez saints pour votre D.ieu. Je suis l’Éternel votre D.ieu, Qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte pour devenir votre D.ieu, Moi, l’Éternel votre D.ieu! » (Bamidbar 15, 41)

Tombé du Ciel

Lorsque les explorateurs visitèrent la terre d’Israël, ils firent la rencontre des « Néfilim », ces descendants des géants qui avaient survécu au déluge. L’occasion donc de nous intéresser de plus près à ces « hommes » hors du commun…

Le Midrach – témoignages d’inconscient

Dans notre paracha, la Torah relate que le peuple hébreu se plaignit amèrement de la Manne : « Qui nous donnera de la viande à manger ? Il nous souvient du poisson que nous mangions pour rien en Egypte, des concombres et des melons […] Maintenant, nous manquons de tout : point d’autre perspective que la manne ! » (Bamidbar 11, 4-5).