La bénédiction des jeunes mariés


La bénédiction des jeunes mariés

C’est lors du récit de la Création du monde, que nous assistons à la toute
première bénédiction divine, celle que le Tout-puissant réserva au dernier
couple de l’univers à avoir vu le jour : celui de l’homme et de la femme.
L’occasion donc de revenir sur ce que l’on a la coutume d’appeler « la
bénédiction des jeunes mariés » (Birkat ‘Hatanim)…

C’est en effet en référence au
célèbre verset : « D.ieu les
[l’homme et la femme] a bénis,
et D.ieu leur a dit : ‘Fructifiez
et multipliez-vous, et remplissez la
terre…’ » (Béréchit 1, 28) que nous
apprenons l’origine du commandement
de la bénédiction des mariés
(Birkat ‘Hatanim). Puisque, comme
l’enseigne rabbi Abahou, c’est
à cette occasion que « le Saint béni
soit-Il prit un verre de bénédiction
(Koss chel Berakha) et les bénit.
Rabbi Yehouda bérabbi Chimone
ayant ajouté que les anges Mikhaël
et Gavriel étaient eux-mêmes les
garçons d’honneur (Chochvinin)
d’Adam haRichone. Ainsi, conclut
rabbi Samlaï, nous apprenons que
le Saint béni soit-Il accorda sa bénédiction
aux jeunes mariés » (Béréchit
Rabba, 8, 13).

La Torah ? un modèle d?humanisme



On pourrait résumer le cas de
la « yéfat toar » – sur lequel
débute notre paracha de
Ki-Tétsé – par ces quelques mots
de Rachi (Dévarim, chapitre 21,
11) : « La Torah ne s’est prononcée
ici que par opposition au mauvais
penchant, car si le Saint Béni soit-
Il n’avait pas permis cette femme,
l’homme la prendrait tout de même
de manière interdite ».