Qu’a-t-il vu ?

Nous qui formons le peuple juif avons été les témoins visuels de tout ce qui se trouve décrit par la Tora, à l’exception de l’épisode de Bilam.Nos yeux ont vu chacun des miracles produits en Egypte et dans le désert. Chaque événement a été réalisé en présence de six cent mille hommes adultes, desquels nul n’a été exclu. Nos yeux ont vu chacun des miracles produits en Egypte et dans le désert.

Bil’am et son ânesse

Le dialogue de Bil’am avec son ânesse contient certains aspects bizarres. Ce dialogue, qui s’étend entre Bamidbar 22, 22 et 22, 34, peut être divisé en trois parties. Dans la deuxième partie, on peut lire comme une protestation naïve de l’ânesse : « Que t’ai-je fait, que tu m’aies frappée en ces trois circonstances ? » (verset 28). Ces mots laissent apparaître que l’animal n’imagine pas un seul instant que son maître ait pu ne pas voir ce qu’il a vu lui-même.

La parabole de la semaine : La Birkat Cohanim

Dans la paracha de cette semaine, figure la fameuse bénédiction que Moché a ordonnée à Aaron et à ses fils – les Cohanim – de réciter pour bénir le peuple d’Israël : « Vous leur direz : que l’Éternel te bénisse et te protège ! Que l’Éternel fasse rayonner Sa face sur toi et te soit bienveillant ! Que l’Éternel dirige Son regard vers toi et t’accorde la paix ! »

Une Mitsva qui en vaut cent…

Si l’on se penche sur la bénédiction des Cohanim, on découvre une idée force du judaïsme: ceux qui atteignent le plus haut niveau spirituel ne doivent pas se limiter à leur seul perfectionnement personnel. Ils doivent le mettre au service de l’ensemble de la communauté.
Après les lois du Nazir , on trouve dans notre paracha l’ordre divin adressé à Aaron et à sa descendance de bénir les enfants d’Israël.

L’après Chavouoth

Pour ceux qui évoluent quotidiennement dans le monde de la Torah, la fête de Chavouot ne s’est en fait pas terminée. Elle nous accompagne de son intense présence et trace même la voie du futur ! Par contre, pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’aborder la fête à son haut niveau spirituel, ce « moment » du calendrier hébraïque est derrière eux et ils l’ont oublié.

Les trois fêtes au temple de Jérusalem

Dans la paracha Emor, figure toute la liste des fêtes du calendrier hébraïque. Le rav Zilberstein remarque à ce propos dans son livre « Alénou lechabéa’h » que la Torah répète à trois reprises l’obligation de venir au Bet Hamikdach – au moment de Pessa’h, de Chavouot et de Souccot -, et ce successivement dans les parachiyot Michpatim, Ki Tissa et Reé