L’ingratitude d’Israël
La raison du choix de cette haftara pour la parachath Wayètsè apparaît dès le premier verset : « Jacob s’enfuit dans la plaine d’Aram ; et Israël servit pour une femme ; et pour une femme, il garda [des troupeaux] » (12, 13).
La raison du choix de cette haftara pour la parachath Wayètsè apparaît dès le premier verset : « Jacob s’enfuit dans la plaine d’Aram ; et Israël servit pour une femme ; et pour une femme, il garda [des troupeaux] » (12, 13).
Dans la paracha Vayetsé, la Torah nous relate dans notre histoire collective comment est né le peuple d’Israël. En effet, en obéissant aux injonctions de ses parents, Yaacov se rend dans la famille de sa mère pour prendre femme et construire son foyer. Il s’agit en fait de la naissance de chacune des tribus d’Israël – à l’exception toutefois de Binyanim qui viendra plus tard et dont la naissance provoquera la mort de Ra’hel.
Dans le cadre du fameux « songe de l’échelle », notre patriarche Yaacov est béni par Hachem, qui lui promet de le protéger, de le doter d’une postérité nombreuse et de le ramener en sécurité chez lui. D.ieu lui promet en substance :
La paracha Vayétsé commence par le rêve prophétique de notre patriarche Yaacov, avec la vision de l’échelle posée sur le sol et dont le sommet parvenait au ciel. Dans ce rêve, Hachem assurait Yaacov Avinou de le protéger durant son voyage chez Laban et de le ramener ensuite sain et sauf en Eretz Israël…
Les anges, « qui montaient et descendaient de l’échelle » dans le rêve de Yaacov, évoquent généralement, dans les différents commentaires, cette porte qui relie le Ciel à la Terre. Mais dans l’interprétation qu’en donne le « Ktav Sofer », c’est plus particulièrement « l’échelle » qui est mise en relief.
Lors de la vision de l’échelle dont le sommet atteignait le ciel, D.ieu annonça à Yaacov : « Je serai avec toi, je veillerai sur chacun de tes pas et je te ramènerai dans cette contrée… » (Béréchit 28, 15).
Lavan se mit à la poursuite de Yaacov qui l’avait quitté sans le prévenir. Après avoir cherché en vain ses idoles disparues dans les bagages de Yaacov, ce dernier émit de fortes plaintes contre Lavan en lui disant entre autres : « Une bête mise en pièces, je ne te l’ai point rapportée. C’est moi qui en souffrais le dommage (…) », (Béréchit 31, 39).
Dans la Parasha de la semaine dernière, la Torah racontait l’histoire de Yaacov qui prit de droit la bénédiction de son père, puisqu’il acquit le droit d’aînesse de son frère aîné au prix d’un plat de lentilles. Mais Essav n’avale pas la pilule, et décide de se venger.
Quel est le mot qui, à quelques versets de distance dans la parachath Wayètsè, change de forme grammaticale sans changer d’orthographe ?
La paracha Toldot débute par le récit des difficultés qu’éprouvaient Its’hak et Rivka à concevoir, lequel se conclut, après bien des désagréments pour la jeune épouse, par la naissance des deux jumeaux Yaacov et Essav…
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