Le divorce, un mal nécessaire

L’institution du divorce, rapidement évoquée dans notre paracha ( Devarim 24, 1 à 4), a donné lieu dans les textes talmudiques et post-talmudiques, a une abondante littérature. L’une des questions qui se posent au sujet du divorce est de savoir quelle en est la légitimité, alors que le mariage, véritable sacrement (Qiddouchine), aurait dû être indissoluble.

La définition du « juge »

Le mot hébreu Choftim qui a donné son nom à notre paracha est traduit le plus souvent par : « Juges ». Cette transposition risque cependant d’être source de malentendus. On pourrait penser que l’état de chofèt désigne exclusivement, comme c’est le cas en hébreu moderne, celui qui est chargé, au nom de la puissance publique, de trancher des litiges et de rendre des jugements.