Pourquoi la période du Omer est-elle marquée par le deuil?



La période comprise entre Pessa?h et Chavou?oth , appelée ?Omèr , est marquée, on le sait, par des pratiques proches de celles du deuil. C’est ainsi, en particulier, que l’on ne fréquente pas les salons de coiffure et que l’on ne célèbre pas de mariages ( Choul?han ?aroukh , Ora?h ?hayim  493).De fait, cette période a été marquée, tout au long de l’histoire, par des événements tragiques : Les massacres des communautés juives de France et d’Allemagne au moment des Croisades, ceux perpétrés en Pologne en 1648 et 1649 par Bogdan Chmielnicki et ses Cosaques, et bien d’autres encore?

Ma Nichtana?



Les enseignements de la Haggadah recèlent d’immenses trésors !
Voici donc quelques « joyaux » extraits de plusieurs grands
commentaires pour enrichir votre « soirée du Séder »…

וַאֲפִילוּ כֻלָנוּ חֲכָמִים
« Même si nous étions tous des sages »

La Haggadah nous enseigne ici que même
si nous étions tous des hommes « sages »,
« intelligents » et que « nous connaissions la
Torah », nous serions malgré tout tenus de
raconter en cette soirée l’histoire de la Sortie
d’Égypte. Mais que désignent ces trois expressions
de sagesse ?

Expression libre !



AUSSI PARADOXAL
que cela puisse paraître, l’une des inventions
les plus coercitives du régime démocratique est certainement
celle de la « liberté d’expression » ! En effet, n’est-ce
pas là le moyen le plus efficace pour maintenir l’ordre public que
de laisser ainsi circuler la parole à l’intérieur des limites assurant
la pérennité de ce même système ? Et si tel est le cas, l’aliénation de
toute révolte ne consiste-t-elle pas justement en son extériorisation
et en sa mise en spectacle ? Car que peut-il bien rester du monstre
– littéralement celui que l’on « montre » – après avoir été ainsi exhibé,
rendu public, c’est-à-dire « plébiscité » ?

De la Création à l’Histoire



Comme nous avons déjà eu l’occasion de le
mentionner à l’occasion de la paracha Bo, les
dix plaies d’Egypte viennent répondre aux dix
Paroles avec lesquelles le Saint béni soit-Il a créé
le monde…


Vers la liberté

Ainsi que nous l’avons déjà évoqué
au sujet de la mitsva du « Kiddouch
ha’Hodech » (la sanctification
du temps lunaire), si la
Sortie d’Egypte constitue bel et
bien une libération, c’est en ce
sens qu’elle fit tomber le cadre
conceptuel dans lequel évoluait
alors la civilisation la plus mystérieuse
de tous les temps : celle
qui savait encore communiquer
avec les forces présentes au sein
de la création et qui, pour cette
même raison, développa une
puissance idolâtre hors du commun…

Les dix plaies d’Egypte



Quelques petits aperçus sur les dix plaies d’Egypte pour alimenter votre repas
du « Séder »…

1. Le sang – « Dam »

La plaie du sang ne
frappa pas seulement
les liquides.
Au contraire :
même le bois et
la pierre dont
étaient faits
les objets des
Egyptiens se
t r ansformè –
rent en sang !
Par exemple,
quand ils désiraient
s’asseoir sur
une chaise ou sur
une pierre, ou bien s’ils
voulaient s’allonger sur leur
lit pour se reposer, les Egyptiens
ressentaient alors immédiatement
une curieuse humidité…
avant de s’apercevoir soudain
qu’ils étaient couchés dans le
sang !

Le jeûne des premiers nés


Le jeûne observé par les premiers-nés la veille de Pessa’h est une coutume très répandue autant que respectée par la majorité des
communautés juives du monde. Pourtant, son origine n’apparaît pas dans le Talmud de manière aussi explicite qu’on pourrait s’y
attendre puisqu’on ne la décèle presque qu’à demi-mots…

Le jeûne des premiers-nés n’apparaît en
effet à aucun endroit du Talmud de
Babylone. Sa mention la plus formelle
figure dans la « Massé’het Sofrim », l’un des
« petits Traités » du Talmud justement considéré
avec une importance moindre que les
autres enseignements talmudiques. On peut
y lire les lignes suivantes dans lesquelles,
à travers une « permission » de jeûner, est
aussi mentionnée la coutume du « jeûne des
premiers nés » alors déjà observée : « C’est
pourquoi on ne prononcera pas des supplications
pendant tous les jours de Nissan et
on ne jeûnera pas jusqu’à ce que s’écoule le
mois de Nissan, hormis les premiers-nés qui
jeûnent la veille de Pessa’h et les personnes
délicates, pour qu’elles puissent consommer
la matsa au soir avec appétit » (chapitre 21,
3).

Servir D.ieu tout en mangeant


La mitsva de manger de la « matsa » constitue la centralité du repas du
Séder. Toutefois, selon l’avis du Gaon de Vilna (Massé Rav, 185), durant
tous les autres jours de la fête de Pessa’h, chaque fois que nous avalons un
« kazaït » de matsa, nous accomplissons encore cette mitsva, à l’instar de
l’obligation de s’asseoir de la Soucca qui dure tout au long de la fête.

BIEN QUE le fait de manger la
veille de Yom Kippour ou
de manger du pain le jour
du Chabbat constitue
selon certains
une mitsva de la
Torah (voir Min’hat
‘Hinoukh, mitsva
313, 9),
dans ces
deux cas
pourtant, ce n’est
pas tant la nourriture
elle-même qui
constitue l’essentiel
de la mitsva (‘heftsa),
mais l’action de
l’homme (gavra) qui
la consomme.
De même, à
chaque fois
que nous
p r e n o n s
place dans la Soucca
pour y consommer
un kazaït de pain, la
mitsva ne concerne
pas tant le pain lui-même (‘heftsa)
que l’homme (gavra) qui s’en
nourrit. A l’époque du Temple en
revanche, la viande des Kodechim
(les sacrifices) constituait en soi
l’objet même de la mitsva (‘heftsa).
Elle pénétrait ainsi dans le corps
de celui qui la consommait, et non
seulement le faisait vivre, mais
elle lui apportait la haute dimension
de sainteté attachée alors à cet
aliment.

Lorsque l?impossible devient possible

Si le miracle de ‘Hanouka semble se résumer à cette petite quantité d’huile qui se consuma huit jours au lieu d’un seul, les commentateurs relevèrent néanmoins de nombreuses interrogations à ce sujet. Voici donc l’une d’entre elles…

Un principe connu dans les lois sur l’impureté établit que lorsqu’un état d’impureté – supposé empêcher tout contact avec le Temple et les sacrifices – concerne une assemblée toute ent tière, celui-ci se voit « repoussé » en raison des besoins de la communauté, et de ce fait, il est alors permis de réaliser les différents services à l’intérieur du Temple en dépit de l’impureté en question. Par conséquent, il y a lieu de s’int terroger : pour quelle raison les ‘Hachmonaïm n’appliquèrent-ils pas cette règle afin d’allumer le Candélabre à l’aide de l’huile « impure » laissée par les Grecs dans le Temple, au point où un miracle devint indispensable ? Pour résoudre ce problème, il nous faut revenir au fondement même du « devoir de l’homme » en ce monde.