Rav Jonathan Eybeschutz: talmudiste, cabaliste et décisionnaire réputé
Le 254e anniversaire du décès du Rav Jonathan Eybeschutz zts’l sera célébré ce chabbat 1er septembre dans de nombreuses communautés juives du monde entier.
Le 254e anniversaire du décès du Rav Jonathan Eybeschutz zts’l sera célébré ce chabbat 1er septembre dans de nombreuses communautés juives du monde entier.
Ce vendredi 24 aout 2018 marque la Hiloula de Rabbi Yossef Haïm, plus connu sous le nom de Ben Ich Haï zts’l. Il est décédé à Bagdad le 13 Eloul 5669 (1909). Le Rav Yossef Haïm MiBaghdad, né à Bagdad en 1834, est l’un des décisionnaires les plus suivis par la communauté juive séfarade. Parmi les ouvrages qu’il a rédigés, le plus célèbre est incontestablement le “Ben Ich Haï”, devenu son second nom.
Le Maguid de Doubno nous dévoile qu’il y a une autre utilité à se préparer aux Jours Redoutables. Il existe une grande différence, explique-t-il, entre celui qui s’est préparé à accueillir les Jours Redoutables et celui qui les “rencontre par hasard”.
“Comment parvenir à nous éveiller, en cette période d’Eloul, au repentir, à l’introspection et à la multiplication des mitsvoth ?” demandait le Maguid de Doubno. En effet, disait-il, pourquoi ne tremblons-nous pas réellement à l’approche du Jour du Jugement. Ne savons-nous pas pertinemment que le sort de tous les êtres va être bientôt scellé et que tout dépend de nos actes ?
AU FONDEMENT du retour – entendez de la téchouva -, on trouve cette même idée : nos actes sont susceptibles d’être repris et réinsérés dans le cours d’une existence qui ne connaît pas la faute.
“Comment parvenir à nous éveiller, en cette période d’Eloul, au repentir, à l’introspection et à la multiplication des mitsvoth ?” demandait le Maguid de Doubno. En effet, disait-il, pourquoi ne tremblons-nous pas réellement à l’approche du Jour du Jugement. Ne savons-nous pas pertinemment que le sort de tous les êtres va être bientôt scellé et que tout dépend de nos actes ?
Le mois d’éloul est, selon la Tora, le sixième mois de l’année. Le mois de nissan y est en effet appelé le « premier mois » (Chemoth 12, 2). Mais si on le considère par rapport à Roch hachana, il est le douzième et dernier des mois.
Comme les noms de tous les mois du calendrier hébraïque, le mot éloul est d’origine babylonienne, et il viendrait de l’akkadien « ouloulou ». Il marquerait, dans les écrits de nos Sages (Voir notamment Yoma 29b) les chilhei de-qayta (« fin de la chaleur »).
Le signe du zodiaque correspondant au mois d’éloul est celui de la Vierge, concordance qui fait référence au verset : « Retourne, vierge d’Israël, retourne à ces tiennes villes » (Jérémie 31, 20), comme pour marquer que ce mois est essentiellement celui du « retour » vers Hachem par le repentir.
Dans le même esprit, les rabbins ont fait des quatre lettres hébraïques du mot éloul les acronymes de ani le-dodi we-dodi li (« Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi » – Cantique des cantiques 6, 3), façon de rappeler que ce mois est propice à un rapprochement du peupled’Israël et de son Créateur.