La soudaine disparition de…

Au début de la paracha, la Torah fait mention de quatre hommes qui prirent tête de la rébellion contre Moché : « Kora’h fils de Itshar (…) forma une faction avec Datan et Aviram, les fils d’Eliav, et On, fils de Pélet, descendants de Réouven » (Bamidbar 16, 1). Or, lorsqu’on survole les versets suivants de la paracha, on note que l’un d’eux disparaît de ce fâcheux complot : « Parle à l’assemblée et dis-lui : ‘Ecartez-vous d’autour de la demeure de Kora’h, de Datan et d’Aviram… » (verset 24). Qu’advint-il de On ben Pélet ?

Une alliance de sel

A la fin de la paracha Kora’h, la Torah énumère les différentes offrandes accordées à la tribu des Cohanim, qui s’élèvent au nombre de vingt-quatre. Parmi les sacrifices appelés « Kodech haKodachim », la tribu des Cohanim se voit ainsi attribuer une part sur les bêtes approchées : « Toutes les offrandes dont on Me fera hommage (…) appartiendront à toi [Aharon] et à tes fils » (Bamidbar 18, 9).

La mort de Kora’h

Tandis que la Tora décrit avec force détails la façon dont sont morts les partisans de Kora’h , elle ne dit mot nulle part sur ce que fut la fin de Kora’h lui-même.
C’est la Guemara ( Sanhédrin 110a) qui nous informe sur son sort …

« Riche comme Crésus »

Qora‘h partage avec Balaq l’honneur d’avoir donné son nom à une paracha, et ce malgré l’hostilité que leur témoigne la Tora. La raison en est, suggère le Birkath Avraham, que le texte l’appelle, ainsi que ses sympathisants, « qeriei mo‘èd, anchei chem » (littéralement : « appelés de l’époque, hommes de nom » (Bamidbar 16, 2).