Bil’am et son ânesse

Le dialogue de Bil’am avec son ânesse contient certains aspects bizarres. Ce dialogue, qui s’étend entre Bamidbar 22, 22 et 22, 34, peut être divisé en trois parties. Dans la deuxième partie, on peut lire comme une protestation naïve de l’ânesse : « Que t’ai-je fait, que tu m’aies frappée en ces trois circonstances ? » (verset 28). Ces mots laissent apparaître que l’animal n’imagine pas un seul instant que son maître ait pu ne pas voir ce qu’il a vu lui-même.