Rabbane Gamliel a enseigné:«Quiconque n’a pas prononcé ces trois mots à Pessa’h …..
Rabbane Gamliel a enseigné : « Quiconque n’a pas prononcé ces trois mots à Pessa’h n’est pas quitte de son obligation : Pessa’h, Matsa et Maror. »
« Pessa’h », car Hachem a sauté sur les maisons des enfants d’Israël pour les sauver de la plaie qu’Il avait infligée aux Egyptiens. Ce mot « sauté » signifie, en fait, qu’Il leur a permis de franchir une étape et d’être délivrés alors qu’ils ne le méritaient pas encore : Il les a élevés au-dessus de leur niveau spirituel réel. Ce dévoilement de la présence divine était plus important que leur niveau véritable. Les Bnei Yisrael ont réussi à franchir le grand saut et à se situer au palier nécessaire. Et c’est cette petite flamme d’authenticité qui existe chez chacun d’entre nous, flamme qui peut être comparée à la Matsa, laquelle ne comporte ni prétention, ni ambition, flamme qu’ils portaient en eux et qui leur a permis d’obtenir leur émancipation. Cette Matsa a donc été pour eux le pain de la liberté.