Les parents de Moché Nahari, assassiné au Yémen il y a cinq ans, sont montés cette semaine en Israël. Ils ont été accueillis à leur arrivée par leurs quatre enfants et une vingtaine de petits-enfants dont la famille de leur fils défunt.

Israël (Yaish) and Terneja Nahari, âgés d’environ 70 ans, vont s’installer dans un centre d’intégration de l’Agence Juive, situé dans le sud du pays.
 
C’est en décembre 2008 que Moché Yaich Nahari HY’D, enseignant dans la ville de Rayda, au nord de Sanaa, a été victime d’un crime antisémite.

Son meurtrier, Abed el-Azizel-Abadi, bien que reconnu coupable, avait bénéficié de la clémence du tribunal qui avait estimé qu’il n’était « pas responsable de ses actes ». Il avait juste été condamné à verser une amende.
 
Après le meurtre, la jeune veuve, Luiza, âgée de 35 ans, a continué à vivre dans sa localité. Mais elle a envoyé une partie de ses enfants, menacés par le criminel, en Israël. Et en août dernier, elle a décidé de les rejoindre avec les quatre plus jeunes qui étaient restés avec elle.

Depuis cette tragédie, près d’une centaine de familles juives ont quitté le Yémen pour Israël. A l’heure actuelle, il ne reste plus dans le pays que 130 familles dont 40 vivent dans la capitale, Sanaa. Les autres résident à Raydah.