Pour établir un classement, ECA compare le prix de la nourriture (lait, viande, poissons, fruits et légumes, boissons) et de différents biens et services (vêtements, électronique, restaurants). Le coût de l’eau, de l’électricité, du gaz, de l’utilisation d’une voiture ou de la scolarisation des enfants n’est pas pris en compte.
Selon les estimations d’ECA pour 2011, les dix villes les plus chères du monde se trouvent au Japon, en Suisse et en Norvège. Tel-Aviv (au 32e rang) et Jérusalem (39e) précèdent de loin New York (46e). Berlin, Rome, Vienne, Shanghai, Pékin, Vancouver, Ottawa et Strasbourg sont également meilleur marché que Tel-Aviv. Classée au 18e rang des villes les plus chères du monde en 2010, la « décote » de Tel-Aviv en 2011 s’explique par une augmentation du coût de la vie dans d’autres métropoles. En tout cas Tel-Aviv et Jérusalem figurent parmi les villes les plus chères du Moyen-Orient. Alors que Dubaï se classe au 180e rang, Djedda en Arabie Saoudite (232e) est la ville la moins chère de la région. La fiabilité de ce classement est confirmée par une enquête de même nature menée de son côté par le cabinet américain Mercer Consulting – concurrent de EBA – dont les résultats sont à peu près similaires : Tel-Aviv arrive au 24e rang des villes les plus chères, devant Paris (27e), New York (32e), Stockholm (39e) ou Prague (47e). Enfin en matière de sociologie urbaine, les deux études remarquent également que plus une ville est grande, plus importante est la différence entre les plus hauts revenus et les salaires les plus modestes. Par David Jortner,en partenariat avec Hamodia.fr