Des jets de pierres en direction de fidèles juifs sur le Mont du Temple et sur la route menant au cimetière du Mont des Oliviers, Har Hazeitim : ces incidents se multiplient ces derniers temps.

Sur le Mont du Temple, deux policiers ont été légèrement blessés. Les autorités israéliennes ont décidé de fermer provisoirement le site aux visiteurs et ont procédé à l’arrestation de 24 agitateurs arabes qui s’étaient cachés dans les mosquées.
 
La Jordanie a dénoncé les méthodes de la police sur le Mont du Temple au cours des troubles. Le ministre jordanien des Affaires étrangères a même convoqué l’ambassadeur d’Israël à Amman, Daniel Nevo, pour lui exprimer son indignation, parlant de « violation flagrante du Droit international et du traité de paix conclu entre les deux pays ».

Mais ce n’est pas tout : d’après des agences de presse locales, « le gouvernement jordanien impute à Israël la responsabilité du regain de violence sur le site ».
 
Sur le Har Hazeitim, la situation est également tendue : une dizaine de jeunes arabes cagoulés ont jeté des pierres sur une voiture se dirigeant vers le cimetière juif. L’une des occupantes était une Juive américaine de 59 ans qui allait à l’enterrement de son père.

Le véhicule a été bloqué pendant un certain temps et les obsèques ont dû démarrer en l’absence d’une partie de la famille. « Jamais je n’aurais imaginé que mon père serait inhumé dans de telles conditions, a-t-elle confié à la presse. Je suis venue spécialement de New York pour y assister ».
 
Un mouvement a été lancé par l’organisation Israël Chéli pour inciter la police à rétablir l’ordre et la sécurité dans ce secteur de Jérusalem où les agressions ne font qu’augmenter ces derniers temps.