Après la grippe aviaire, c’est la maladie de Newcastle qui menace les poulaillers d’Israël. La maladie qui touche les volailles est apparue en Israël en décembre dernier et elle a déjà décimé 500.000 poulets. Le manque-à-gagner pour les éleveurs israéliens est estimé, jusqu’à ce jour, à 8 millions de shekels, soit 1,6 million d’euros. La maladie s’étend aussi à certaines villes de la Cisjordanie placées sous le contrôle de l’Autorité palestinienne. Le risque sanitaire est réputé nul pour l’homme qui n’est pas sensible au virus.


C’est en décembre dernier que la maladie est apparue dans la plaine du Jourdain: le mochav Mehola a dû détruire ses 140.000 poulets de chair. Plus au nord, c’est le mochav Melaa sur le mont Guilboa qui a détruit son élevage de 12.000 poules pondeuses réputées pour leur production d’œufs organiques. Il y a quelques jours, la maladie s’est déclarée aussi dans le centre du pays, au mochav Adanim.
Au ministère israélien de l’Agriculture, on indique prendre toutes les mesures préventives pour contenir la maladie: renforcement des vaccinations animales, mise en quarantaine des élevages touchés, contrôles fréquents, etc. Les vétérinaires précisent que le virus n’a pas d’incidence importante sur la salubrité des produits de la volaille et des œufs pour la consommation humaine.
La maladie de Newcastle n’a pas de frontière: elle touche aussi les exploitations agricoles situées au nord des Territoires palestiniens. Les services vétérinaires palestiniens indiquent que l’épidémie décime certains poulaillers des régions de Djénine, Naplouse et Toulkarem. Sont touchées aussi bien les poules pondeuses que les volailles de chair. Les autorités israéliennes et palestiniennes collaborent étroitement pour s’échanger les informations et lutter contre ce nouveau fléau.
Le virus de la maladie de Newcastle a été décelé en 1955. La maladie de Newcastle a longtemps été confondue avec la grippe aviaire, voire avec le choléra des poules, dont les symptômes sont identiques. Seule une analyse en laboratoire permet de diagnostiquer la maladie de façon fiable. Comme ce fut le cas pour la grippe aviaire, les vétérinaires estiment que la maladie est d’origine bactérienne.
(source Jacques Bendelac sur le site Israel Valley)