Quelques jours après le coup de théâtre bien orchestré du chef du gouvernement israélien, son délégué personnel, l’avocat Itshak Molkho, était déjà à Ramallah samedi soir pour transmettre une lettre de Binyamin Netanyahou au chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (Abou Mazen).
A l’issue de la rencontre, les deux hommes ont publié un communiqué dans lequel ils indiquaient qu’Israël et l’Autorité palestinienne « s’étaient engagés sur la voie de la paix « et espéraient que l’échange de lettres entre les deux camps contribuerait à la réussite de cette démarche.
Netanyahou semble donc disposé à reprendre le dialogue, interrompu depuis un certain temps, mais il précise une nouvelle fois qu’il n’acceptera aucune condition préalable. De leur côté, les Palestiniens réclament toujours, pour toute relance des négociations, le gel de la construction en Judée-Samarie, la libération de prisonniers et un engagement d’Israël en faveur d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967.