Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a déjà annoncé que l’Autorité palestinienne allait rejoindre, le 1er avril prochain, la Cour pénale internationale (CPI). Mais les USA ne l’entendent pas de cette oreille.

Après son échec au Conseil de Sécurité de l’Onu où sa résolution n’a pas été votée, le chef de l’AP Mahmoud Abbas a signé le statut de Rome pour pouvoir être admis au tribunal de la Haye et déposer des plaintes contre Israël pour « crimes de guerre ». Mais si cette démarche semble naturelle à Ban Ki-moon, elle n’est pas admise par les Etats-Unis.

Ces derniers, par l’intermédiaire de la porte-parole du Département d’Etat Jenn Psaki, ont fait savoir que l’Autorité palestinienne ne pouvait pas être considérée comme un Etat souverain et ne remplissait donc pas les conditions exigées pour faire partie de ce tribunal.

Il faut savoir aussi que ce nouveau moyen que comptent utiliser les Palestiniens pourrait se retourner éventuellement contre eux. Mais Abbas joue le jeu jusqu’au bout, utilisant comme il en a l’habitude le double langage. A Ramallah, il fait l’éloge des terroristes et considère ouvertement comme des martyrs ceux qui sont morts dans des attentats suicides.

Mais devant les Européens, il prétend avoir entamé cette démarche « pour la paix » en ajoutant : « Notre requête auprès de la communauté internationale a pour but de limiter la durée des négociations afin qu’elles ne s’éternisent pas ».