Pour remédier au chaos sur le terrain, un comité international de surveillance du cimetière du Mont des Oliviers vient d’être créé.
 
Le constat est sans appel. « Il n’y a pas un cimetière juif dans le monde qui soit aussi négligé », dit Menachem Lubinsky, un homme d’affaires américain qui, avec son frère Avraham, ont eu l’idée de créer un comité international de surveillance de la remise en état du cimetière du Mont des Oliviers. Et ce, après une visite sur place au cours de laquelle ils ont constaté que huit tombes voisines de celles de leurs parents avaient été détruites « avec une hargne qui défie l’imagination ». Cette volonté d’agir a été renforcée par la publication, en mai dernier, du rapport de Micha Lindenstrauss, le Contrôleur de l’Etat israélien qui accuse les gouvernements successifs de ne pas s’être occupés de la maintenance et de la sécurité de ce lieu du dernier repos.


 
Le plus important reste la sécurisation du site
 
   D’où l’idée de ce comité de surveillance qui compte, par exemple, parmi ses membres, Malcolm Hoenlein, le vice-président de la Conférence des Principales Organisations Juives Américaines, ou encore Steve Savitsky, le président de l’Orthodox Union. Ce comité va se focaliser sur deux points. Tout d’abord, la remise en état du lieu. A ce propos, le gouvernement aurait promis de restaurer 20.000 tombes avant la fin de l’année 2013 et d’installer 200 caméras de surveillance dans le cimetière.
   Le nouveau comité va donc veiller à ce que ces promesses soient tenues. Il a en outre l’intention d’organiser « un grand jour de nettoyage » du site. « Cet endroit où les prêtres préparaient les cendres pour les sacrifices et où le nouveau mois était annoncé devrait être aussi bien entretenu que le Kotel », souligne M. Lubinsky. Mais le plus important, selon lui, reste la sécurisation du site.
   Et ce, afin que les endeuillés et les visiteurs du cimetière du Mont des Oliviers ne soient plus les victimes de jets de pierres et autres agressions commises par certains habitants d’un village arabe voisin. « La police devrait être sur place, ce qui ne semble pas être le cas depuis 1967 », déplore ainsi M. Lubinsky.  Catherine Garson en parteniarait avec  actualité juive.