L’éventualité d’un Iran nucléaire n’inquiète pas seulement les dirigeants israéliens. Un autre Etat dans la région a dénoncé l’accord intérimaire signé à Genève alors qu’il n’entretient pas de relations diplomatiques avec Israël. Il s’agit de l’Arabie Saoudite.

D’après l’agence de presse iranienne Fars, une rencontre aurait eu lieu le mois dernier à Genève entre de hauts responsables sécuritaires des deux pays.
 
Selon cette information, les Israéliens étaient représentés par Tamir Pardo, directeur du Mossad, accompagné de plusieurs de ses meilleurs agents. Côté saoudien, le prince Bandar bin Sultan, chef des renseignements de son pays, qui aurait clairement déclaré « qu’il fallait à tout prix stopper le programme nucléaire de Téhéran ». 
 
Si l’information n’a pas été confirmée officiellement, certains considèrent qu’elle est plutôt fiable puisqu’elle s’appuie sur une source saoudienne. Ces experts du Renseignement se seraient retrouvés le 27 novembre dernier et ils auraient profité de cette réunion pour discuter également des moyens d’augmenter la pression sur le régime syrien, allié de l’Iran, et de freiner la vague déferlante du « printemps arabe ».