Une chaine de télévision israélienne a consacré l’un de ses reportages à une grand-mère qui s’occupe, depuis seize ans, de son petit-fils qui est dans le coma depuis l’âge de trois ans, des suites d’une grave maladie. Un courage exemplaire et un amour infini !
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Savta Varda, comme on l’appelle dans l’émission, s’est installée à l’hôpital, passant ses nuits sur un matelas dans une petite pièce et ses journées auprès de l’adolescent, Shaï, persuadée qu’un jour il se réveillera enfin. Quand on lui demande si elle n’est pas en train de gâcher sa vie, elle répond le plus simplement du monde « qu’on ne peut pas seulement recevoir, qu’il faut savoir aussi donner ».
Sa fille Yifeat est tout aussi remarquable, souligne le journaliste, visiblement impressionné par le combat que mènent ces deux femmes. « Elles refusent de baisser les bras, dans une situation où d’autres auraient déjà considéré que tout était perdu ».
Tout le monde connaît Varda dans le monde médical d’Israël et on la surnomme « l’ange ». On sait qu’elle passe ses journées au chevet de son petit-fils, lui donnant à manger et lui mettant tous les matins les tefillines. Elle lui parle également, lui disant qu’elle l’aime, et lui fait entendre de la musique et des cours de Tora.
Yifeat a cinq enfants à la maison et sa mère pense qu’elle doit s’en occuper et ne peut donc pas rester sans cesse à l’hôpital. Ils vont rendre visite tous les vendredis à leur frère. Quant à la grand-mère Varda, qui est divorcée, elle pense que sa place est auprès de l’enfant malade. Et elle le fait avec le sourire, animée d'une foi inébranlable en D..
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