L’accord conclu la semaine dernière entre le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le chef du parti Kadima Chaoul Mofaz, risque d’avoir des retombées sur le système électoral.

Les deux leaders auraient en effet l’intention, dans le cadre de cette nouvelle coalition, de modifier certaines lois gouvernementales et de doubler notamment le seuil d’éligibilité, qui serait alors de 5 %.
 
Ces changements risquent de coûter des sièges aux petites formations politiques dont les chances d’entrer à la Knesset vont être fortement réduites. C’est le cas notamment du parti orthodoxe ashkénaze Yaadout Hatora qui craint, le cas échéant, de ne pas recueillir suffisamment de suffrages, si les nouvelles normes sont appliquées, pour obtenir des mandats. Ses dirigeants envisagent donc très sérieusement une fusion avec Shass en vue de présenter une liste commune lors des prochaines élections législatives. 

Le Rav Eichler, député de Yaadout Hatora, a confirmé cette information en soulignant que son parti n’avait pas d’autre choix s’il voulait être représenté au parlement israélien. De son côté, un haut responsable de Shass a accueilli l’idée avec satisfaction.

Il reste à régler à présent les dissensions entre les deux courants qui sont bien souvent très divisés. Dans le cas d’une association, il faudra mettre de côté tous ces différends qui les séparent et œuvrer ensemble en vue d’une large représentation à la Knesset.