Une enquête menée récemment par l'Institut national d'assurances d'Israël, le premier du genre, a révélé que 19 % des familles du pays souffrent d'insécurité alimentaire, 10 % souffrent de la faim et 2 % souffrent de malnutrition aiguë.
L'enquête, qui comprenait 5.000 familles, correspond aux données sur le taux de pauvreté en Israël, selon lesquelles 19 à 20 % des familles vivent en dessous du seuil de pauvreté.


L'enquête révèle également que 13 % des familles n'ont pas suffisamment de nourriture, et 1/3 des familles interrogées ont opté pour privilégier l’achat d'autres produits par rapport à la nourriture. Par ailleurs, 12 % disent compter sur l'aide de leur famille ou des amis.

L'Institut national d'assurances a déclaré qu’ «encourager l'emploi équitable de ceux qui sont capables de travailler peut diminuer la détresse économique révélée par l’enquête ». Une analyse du rapport ajoute que «c'est la solution préférable pour répondre aux besoins de la population pauvre qui souffre d'insécurité alimentaire et risque sa vie ».

Toutefois, l'Institut national d'assurances a déclaré que parmi la population pauvre, il y a ceux qui ne travaillent pas pour des raisons diverses. Il s'agit notamment de personnes handicapées et de personnes qui ont des membres malades dans leur famille. La solution proposée pour cette population, selon le rapport, est une allocation.

Le rapport affirme également que les allocations existantes ne sont pas suffisantes pour une vie digne, et a exhorté le gouvernement à augmenter les versements de façon significative.

« D'autre part,» toujours selon le rapport, «un gouvernement qui soutient largement les organisations alimentaires de bienfaisance contribue involontairement à une augmentation de la demande ».

La dirigeante du Parti travailliste, Shelly Yachimovich, a déclaré qu’ « une société éclairée et moderne est jugée sur ses pauvres et leur capacité à survivre, et selon les données propres de l'Etat, l'économie de jungle, dont M. Netanyahou est un défenseur, laisse les plus faibles derrière et leur propose une vie faite de pauvreté et de survie ».Par Naama Rehoboam[source Guysen.com]