La Guemara(Roch Hachana, 18b) nous enseigne que la mort de Tsadikim est comparée à la destruction du Temple. Et nos sages d'expliquer que si le Temple a été le support de la présence divine, de la Ché'hina dans le monde, il en est de même pour ces Justes.
Le parallèle qui est dressé dans cet enseignement ne peux que nous interpeler quelques jours avant Ticha Beav où nous pleurons la destruction du Temple, et quelques jours après l'assassinat de l'un des plus grands Tsadikim de notre génération, rabbi Elazar Abou'hatseira, zatsal.
Avec cette tragique disparition de rabbi Elazar, nous avons tous perdu une parcelle de notre spiritualité et de notre sainteté. Et nous ne pourrons la retrouver qu'à la suite d'un véritable travail intérieur, et d'une véritable Téchouva vers D.
Le Talmud de Jérusalem rapporte à de multiples reprises que le Second Temple de Jérusalem a été détruit par la haine gratuite qui sévissait sur la Terre d'Israël. De facto, à cette époque, la division au sein du peuple juif était telle que le Temple ne pouvait plus être le support de la Présence divine sur terre.
Aujourd'hui, le crime commis contre l'un des maîtres les plus éminents du Am Israël, vient nous rappeler que 1943 ans après la destruction du Temple, l'unité du peuple juif reste toujours à bâtir et que notre mission est de la restaurer pour qu'enfin la Ché'hina divine puisse séjourner à nouveau dans toute sa splendeur au sein du troisième Bet Hamikdash reconstruit. Harav Sitruk,en partenariat avec Hamodia.fr