Dans le cadre du réchauffement entre Israël et certains Etats musulmans du globe, une délégation de hauts fonctionnaires israéliens, conduite par un responsable important de la Sécurité nationale, s’est rendue cette semaine au Tchad pour y rencontrer des membres du gouvernement, dont le fils du président.

L’information a été publiée par le site de la chaine télévisée israélienne Aroutz Esser qui a précisé que ce voyage avait été organisé pour permettre à Israël d’engager des discussions pour renouveler les relations diplomatiques avec ce pays d’Afrique centrale dont la population est en majorité musulmane qui a rompu ses liens avec Israël dans les années 1970.

Si cette initiative porte ses fruits, elle aura des conséquences très positives pour Israël étant donné que deux autres Etats musulmans centre-africains suivront certainement l’exemple du Tchad : le Niger et le Mali.

Netanyahou s’est rendu, ces dernières années, à trois reprises sur le continent africain afin de renouer le dialogue avec des Etats qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël.

En septembre 2017, Dore Gold, alors directeur du ministère israélien des Affaires étrangères, a effectué une visite au Tchad dans cette perspective et a rencontré le président Idriss Déby.

Son ministère avait ensuite publié une déclaration pour expliquer que ‘le Tchad luttait contre le terrorisme islamique radical’ et détenait, à l’époque, la présidence tournante de l’Union africaine. Mais cela n’avait pas permis à l’époque de rétablir les contacts entre les deux pays et avait au contraire entrainé une rupture qui a duré deux ans.