La ville de Valenton, dans la région parisienne, a attribué à l’une de ses rues le nom du terroriste Marwan Barghouti, chef des Tanzim, qui purge dans une prison israélienne cinq peines de réclusion à perpétuité pour les nombreux meurtres qu’il a commis.

Elle l’a présenté comme un « résistant arbitrairement emprisonné en Israël », n’hésitant pas à le comparer à Nelson Mandela.
 
Lors de l’inauguration de la plaque, la maire communiste de Valenton, Françoise Baud, a multiplié les qualificatifs élogieux à son égard, alors qu’elle accusait le gouvernement israélien de « crimes, de destruction, d’apartheid et de colonisation ». 
 
Ce n’est pas la première fois qu’un hommage est rendu en France au terroriste Barghouti, En 2012, Gilles Leproust, maire de la ville d’Allonnes, dans l’ouest de la France, lui décernait le titre de « citoyen d’honneur », en présence de Safwat Ibraghit, « ambassadeur de la mission de Palestine en France ».
 
Un hommage plutôt curieux lorsque l’on sait que Barghouti a assassiné des Israéliens de sang froid et qu’il devrait être considéré comme un vulgaire meurtrier qui a participé à de nombreuses attaques terroristes et dont la place ne peut être qu’en prison !!
 
Le député israélien Yoni Chetboun, du parti national religieux Habayit Hayehoudi (Foyer Juif) a réagi à la décision de la maire de Valenton. Dans la lettre qu’il lui a adressée, il parle notamment de « faillite morale » et souligne qu’elle « contredit les valeurs qui sont le fondement de la République française ».