La population du sud d’Israël vit une fois de plus des moments particulièrement difficiles. Depuis quelques jours, les habitants du Néguev occidental doivent sans cesse courir se mettre à l’abri des tirs nourris de roquettes provenant de la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, accompagné du ministre de la Défense passive Avi Dichter, l’a souligné lors d’un meeting avec une centaine de diplomates et d’ambassadeurs étrangers. Il a choisi pour cette rencontre la ville portuaire d’Ashkelon qui est à la portée des roquettes de Gaza.  

« Un million d’Israéliens vivent dans des conditions intolérables », a dénoncé Netanyahou, « ils n’ont, à chaque alerte, qu’entre 15 et 30 secondes pour se mettre à l’abri, parce que des terroristes tirent des roquettes depuis des zones habitées (de la bande de Gaza) en se cachant derrière des civils ».

Et pour répondre aux critiques qui ne manquent pas à l’étranger, le chef du gouvernement israélien a tenu à rappeler « qu’aucun autre pays n’accepterait une telle situation », affirmant que les Palestiniens commettaient un grave « crime de guerre ».

Netanyahou a encore déclaré : « Le monde doit comprendre qu’Israël a le droit et le devoir de défendre ses citoyens. Nous ne resterons pas les bras croisés face aux attaques nombreuses et quasi quotidiennes, sur nos civils, sur nos enfants ».