Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne, prend de nouvelles initiatives qui vont une fois de plus à l’encontre des accords conclus par le passé avec Israël.
Après avoir obtenu pour l’AP, par une démarche unilatérale, le statut d’observateur en tant « qu’Etat non membre », il a décidé à présent qu’il fallait utiliser le terme « d’Etat de Palestine » pour désigner l’Autorité palestinienne.
Désormais, c’est cette appellation qui sera estampillée sur les timbres et les documents officiels de l’Autorité palestinienne. Abbas a également ordonné d’imprimer les mots « Etat de Palestine » sur les nouveaux passeports, les cartes d’identité et les permis de conduire. Ses intentions sont claires : ces moyens sont utilisés en vue d’étendre rapidement la souveraineté palestinienne sur les territoires qu’il convoite.
Cela n’empêche pas les dirigeants palestiniens de se plaindre une nouvelle fois de leurs problèmes financiers, affirmant que l’AP est au bord du gouffre en raison d’une crise économique extrêmement grave. Le chef du cabinet de l’AP Salam Fayyad a déclaré que les Etats arabes n’avaient pas tenu leurs engagements et n’avaient pas versé les sommes promises. Il s’agit de centaines de millions de dollars.