LE CONGRÈS juif mondial a tenu
les 26 et 27 janvier sa 13e
assemblée générale plénière
à Jérusalem. Une réunion du renouveau
pour l’organisation internationale
qui a enfin réglé ses problèmes
financiers et qui a confirmé
le milliardaire américain Ronald
Lauder à son poste de président. À
cette occasion, l’ancien président du
Crif, Roger Cukierman a également
été nommé vice-président de l’institution,
avec le soutien des représentants
européens.
Cette Assemblée
Générale du CJM a battu son record
de fréquentation avec quelque 400
délégués venus de plus de 80 pays.
Parmi eux, Richard Prasquier, président
du CRIF et à ce titre représentant
de la deuxième communauté
de Diaspora. Quelques jours après
la fin de l’opération « Plomb durci »,
« il a bien sûr été question de l’actualité
», confie Richard Prasquier
qui a noté l’unité affichée par les
différents intervenants – Shimon
Pérès, Ehoud Olmert, Tsipi Livni,
Ehoud Barak et Bibi Nétanyahou.
Mais, ce sont les conséquences du
conflit sur les différentes communautés
qui étaient, bien sûr, au
centre de toutes les préoccupations.
Deux pays en particulier, ont été
au coeur des préoccupations des
congressistes : le Venezuela et la
Turquie et ce à la suite de déclarations
anti-israéliennes de leurs leaders
politiques. « Mais même dans
des pays traditionnellement calmes,
comme la Suède et le Danemark,
des dérapages ont été enregistrés »,
témoigne Richard Prasquier. « Et
même si la situation en France n’est
pas brillante, elle n’est pas meilleure
en Belgique ou en Grande-Bretagne
». Il a par ailleurs été question
de deux sujets brulants : l’Iran et
la conférence Durban II qui doit se
tenir en avril à Genève. Le Congrès
juif mondial a d’ailleurs adopté une
résolution demandant aux gouvernements
d’annuler leur participation
à cet évènement qui, à l’image
de la première édition, s’annonce
déjà comme un déferlement de
haine anti-israélienne.
S. G.
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