Israël a respecté le cessez-le-feu dès son entrée en vigueur mercredi soir à 21 heures. On ne peut pas en dire autant des terroristes de Gaza qui ont continué leurs tirs jusqu’à minuit. Le Hamas a proclamé que le 22 novembre serait désormais une « journée de victoire nationale ».
Treize roquettes ont ainsi explosé dans le sud d’Israël. L’une d’entre elles a frappé de plein fouet une maison de Beershéva et un enfant a été légèrement blessé par des éclats.
De son côté, Tsahal a interrompu ses raids aériens sur la bande de Gaza malgré les violations flagrantes de l’autre camp. Et contrairement à ce qu’affirment certaines chaines françaises, ce ne sont pas des « personnalités » palestiniennes qui étaient visées au cours de cette opération mais bien des chefs terroristes qui constituaient une véritable menace pour Israël.
La population du Néguev a passé une meilleure nuit mais les autorités lui ont recommandé de rester vigilante. Les cours n’ont pas repris jeudi matin dans les écoles des localités situées à moins de 40 km de la bande de Gaza.
Un certain nombre d’habitants du Sud d’Israël sont mécontents de l’accord conclu au Caire. Des centaines d’entre eux ont manifesté mercredi soir contre la décision du gouvernement et ont réclamé la poursuite de l’action militaire contre les terroristes jusqu’à ce que cessent définitivement les attaques sur leur région.
Les soldats réservistes, mobilisés depuis la semaine dernière, étaient prêts quant à eux à entrer dans la bande de Gaza pour écarter une fois pour toutes cette menace qui pesait sur la population israélienne. Ils sont nombreux à être déçus de l’issue de l’opération.