La décision de l’Union européenne concernant l’étiquetage de certains produits israéliens n’est pas suivie par tous les Etats qui en sont membres. La Hongrie, par exemple, a décidé de ne pas suivre ses directives.
C’est ce qu’a indiqué ce lundi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, à l’hôtel King David de Jérusalem devant le Conseil israélien des relations étrangères (ICFR) qui œuvre sous les auspices du Congrès Juif mondial.
Il a déclaré : « Nous ne soutenons pas cette décision et ne marquerons pas d’un label spécial les produits provenant de Judée-Samarie ou du Golan ». Il a estimé qu’il s’agissait « d’une démarche inefficace et irrationnelle qui ne ferait que nuire aux tentatives de résolution du conflit israélo-palestinien ».
Evoquant ensuite les terribles attaques à Paris, il a estimé que « chaque pays européen devait contrôler ses frontières et avoir une politique de l’immigration ». Il a ajouté : « L’Union européenne porte sur ses épaules un fardeau trop lourd face aux flots d’immigrants qui arrivent à ses frontières ».
La Hongrie, rappelons-le, a fait l’objet de vives critiques de la part de ses voisins parce qu’elle n’acceptait d’accueillir sur son sol qu’un nombre limité de migrants.

