La politique de l’Union européenne est toujours aussi ambiguë: elle fait pression sur Israël en refusant d’accepter sa souveraineté sur la Judée-Samarie, et prépare, en même temps, une résolution pour ajouter le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes.

Toutefois, cette mesure touchant le Hezbollah, si elle est finalement adoptée, serait restrictive : elle ne viserait que la branche armée du mouvement d’obédience chiite et laisserait la porte ouverte à des négociations avec son antenne politique.

Concernant la Judée-Samarie, le Golan et les quartiers est de Jérusalem, que l’UE veut exclure des accords conclus avec Israël, aucune décision officielle n’a pour l’instant été prise mais l’on connait déjà la tendance. Le Premier ministre Netanyahou s’est entretenu à ce sujet avec plusieurs dirigeants européens pour tenter de faire rejeter cette résolution.

Il a notamment débattu de la question avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso : les deux hommes ont convenu de poursuivre les discussions. Mais selon les experts, les espoirs de faire modifier les prises de positions de l’UE seraient plutôt minces.

Pourtant, certains restent optimistes au sein du gouvernement israélien, comme par exemple le ministre Ouri Ariel (Habayit Hayehoudi) : ce dernier reste en effet convaincu qu’Israël dispose des moyens de faire face à cette nouvelle politique, en faisant cesser par exemple les activités des Etats de l’UE dans la zone C (en Judée-Samarie), restée sous contrôle israélien.

Commentant la situation, il a estimé « qu’au moment où l’antisémitisme augmentait en Europe, les Etats du Vieux Continent tentaient de porter atteinte à la population d’Israël et de donner des directives pour les négociations ».