L’affaire des tweets antisémites qui avaient secoué la communauté juive française en octobre 2012 connaît de nouveaux rebondissements.
A l’époque, ces messages plus que déplacés avaient déclenché à juste titre un véritable scandale. Les insultes racistes, partant du mot-clé #UnBonJuif, avaient suscité également les protestations de plusieurs organisations, dont le MRAP et SOS Racisme.
Les messages antisémites avaient été retirés du réseau au bout de quelques jours. Mais cela n’est pas suffisant, estime l’Union des Etudiants Juifs de France qui a engagé cette semaine des poursuites pénales contre Tweeter et son président Dick Costolo.
Le président de l’UEJF a souligné que Tweeter n’avait pas respecté la décision du tribunal, prise en janvier dernier, qui demandait au réseau social de révéler l’identité des auteurs des messages antisémites.
L’UEJF a réclamé en outre 38,5 millions de dollars de dédommagements qu’elle s’est engagée à reverser au Mémorial de la Shoah.