Un quotidien israélien vient de publier l’interview d’un officier de l’état-major israélien dans laquelle il a reconnu avoir participé en 1988 à l’élimination d’un chef terroriste de l’Olp. En Tunisie, la réaction a été immédiate.
En fin de semaine, le quotidien israélien Yediot Aharonot publiait dans ses colonnes le texte d’un entretien entre l’un de ses journalistes et le lieutenant-colonel Nahoum Lev, peu de temps avant la mort de celui-ci dans un accident de la route.
Dans cette interview, Lev racontait qu’il avait fait partie de l’unité d’élite chargée de l’opération contre Abou Jihad en 88 et qu’il avait ouvert le feu sur lui, avec d’autres officiers, causant sa mort.
Jusqu’à présent, Israël n’avait jamais revendiqué officiellement cette intervention et ce n’est que la semaine passée que la censure a été levée sur cette affaire.
Suite à cet article, le mouvement tunisien « Fidélité », créé en juillet 2012, a indiqué qu’il porterait plainte au tribunal contre Israël et contre ceux qui l’avait aidé à éliminer ce leader de l’Olp sur le sol tunisien.