Les juges du tribunal rabbinique de Jérusalem ont décrété qu’une Ketouba portant un montant excessif ne devait plus être validée.

Cette décision a été prise suite à une plainte déposée par une femme souffrante qui exigeait que son mari, qui voulait divorcer, lui verse la somme inscrite sur la Ketouba.

Son avocat a prétendu que la maladie de sa cliente avait été provoquée par les mauvais traitements du mari. L’épouse a indiqué clairement qu’elle refuserait de divorcer si elle n’obtenait pas la somme intégrale.

Le mari, de son côté, a déclaré que le montant de la Ketouba n’avait en fait, pour lui, qu’une signification symbolique et a précisé ‘qu’il n’avait jamais envisagé de donner une somme aussi importante’.

L’un des Dayanim a estimé que le mari avait l’obligation de verser le montant intégral à son épouse. Mais les deux autres juges rabbiniques ont décrété qu’il pouvait se contenter de dédommager sa femme en lui allouant 120 000 shekels.