Un homme et une femme, divorcés depuis de nombreuses années, ont prétendu qu’ils étaient mariés devant le tribunal rabbinique de Haïfa.

Le mari a affirmé avoir perdu sa carte d’identité et s’est dit surpris de voir, quand il l’a renouvelée, qu’il était déclaré divorcé.

Malgré les documents présentés par le couple, censés ‘prouver leur bonne foi’, les juges se sont montrés sceptiques et ont entamé des recherches dans leurs archives.

Ils ont vite trouvé l’attestation de divorce avec le Guett datant de 2004. Ils ont alors proposé au couple de se remarier mais celui-ci a refusé, prétendant que c’était ‘embarrassant devant ses deux enfants’.

C’est là que le tribunal a commencé à comprendre ce qui se tramait, soupçonnant l’homme et la femme de chercher à obtenir des avantages financiers rétroactifs des pouvoirs publics, d’une part en tant que famille monoparentale et d’autre part en tant que couple marié.

Le tribunal a ensuite hésité, se demandant s’il devait leur imposer une amende pour déclaration mensongère. Finalement, il a été convenu que rien ne serait entrepris avant la fin de la procédure.